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Verstappen/Leclerc : un cas incomparable aux précédents pour la FIA

Invité à revenir sur la décision prise par les commissaires dimanche soir, le directeur de course Michael Masi a insisté sur le traitement différencié à apporter à chaque incident de course, dans un contexte rendu difficile par la polémique récente du Grand Prix du Canada.

Bagarre entre Charles Leclerc, Ferrari SF90 et Max Verstappen, Red Bull Racing RB15

Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images

La Formule 1 a fait face dimanche à une troisième polémique en trois courses sur le front des pénalités infligées suite à une manœuvre en piste. Néanmoins, après le Grand Prix d'Autriche, de pénalité il n'y a pas eu, alors que le dépassement de Max Verstappen sur Charles Leclerc avait été placé sous enquête des commissaires et que la victoire du Néerlandais est restée en suspens durant trois longues heures. Dans le contexte actuel, et trois semaines après la sanction qui avait privé Sebastian Vettel de victoire au Grand Prix du Canada, certaines comparaisons pourraient être tentantes, voire faciles. Des raccourcis que le directeur de course de la FIA, Michael Masi, tient absolument à éviter. 

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Le retour en piste de Vettel devant Lewis Hamilton à Montréal, sanctionné d'une pénalité de cinq secondes, puis le dernier tour offensif de Daniel Ricciardo au Paul Ricard, qui avait débouché sur une double pénalité, ont alimenté de grands débats sur ce qui devrait être permis ou non en piste, sur fond de critiques et de polémiques. L'enchaînement des événements place donc le duel entre Verstappen et Leclerc à Spielberg dans une lumière particulière, immédiatement relativisée par Michael Masi, qui refuse de "comparer des pommes et des oranges".

"Chaque incident doit être étudié avec ses propres caractéristiques ; il y a des virages différents, des profils différents, des circonstances différentes", précise-t-il. "Au Canada, Sebastian est passé dans l'herbe, il était devant, ce n'était pas une manœuvre de dépassement. Le cas de Daniel avec Lando [Norris] était surtout dû au fait qu'il était sorti de la piste avant de revenir. Alors qu'ici, les deux voitures étaient sur la piste, c'était une manœuvre de dépassement. En essayant de les comparer, ce sont trois incidents très différents. Pour les commissaires, c'était un incident de course. De leur point de vue, c'était juste de la bonne course, rude."

Le duel Hamilton/Rosberg a été revu

Charles Leclerc, Ferrari SF90, devant Max Verstappen, Red Bull Racing RB15

Dimanche, avant le dépassement décisif pour la victoire, Verstappen a tenté une première offensive au tour précédent, dans ce même virage 3. Leclerc est alors parvenu à résister à l'extérieur. Pour Michael Masi, le pilote Red Bull a alors "tiré les leçons de ce qui s'est passé un tour avant" lorsqu'il a de nouveau tenté sa chance, pour se lancer dans une manœuvre selon lui différente. "Il est arrivé dans le virage, a freiné plus tard, Charles l'a bien sûr vu venir et il est resté à l'écart", détaille-t-il. "Et Max, en freinant beaucoup plus tard, a pris la corde avant de verrouiller de bout en bout pour avoir de la puissance ensuite. Ce qui s'est passé au tour précédent ne s'est pas reproduit."

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Pour prendre leur décision et statuer sur cette passe d'armes, les commissaires du Grand Prix d'Autriche – parmi lesquels figurait Tom Kristensen – se sont appuyés sur le maximum d'éléments possibles. Ils ont notamment eu accès à des cas de figure des années précédentes, et ont par exemple visionné l'accrochage entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg, qui s'était produit dans le même virage il y a trois ans. À l'époque, Rosberg avait été pénalisé alors qu'il se trouvait lui aussi à l'intérieur du virage, mais l'Allemand défendait sa position. "La grosse différence avec cette vidéo, c'est que Nico regardait de l'autre côté dans ce cas de figure", explique Masi. "Tandis que Max est beaucoup plus concentré sur le virage et sur le fait d'en sortir aussi vite que possible."

 

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