Verstappen : "L'équipe sera toujours derrière moi"
Le début de saison chaotique de Max Verstappen se poursuit, le pilote Red Bull étant parti à la faute samedi matin en essais libres à Monaco, s'auto-condamnant à la dernière place sur la grille de départ.
Les commissaires s'occupent de la voiture de Max Verstappen, Red Bull Racing RB14, après son crash
Sa monoplace partiellement détruite à deux heures de la séance de qualifications, Max Verstappen a vu ses mécaniciens – rejoints par ceux de son coéquipier Daniel Ricciardo – tout tenter pour participer à la Q1, mais le temps a manqué après un problème décelé sur la boîte de vitesses.
"Quand j'ai entendu qu'il y avait un problème avec la boîte de vitesses, je crois qu'il restait seulement 15 minutes", raconte Verstappen. "À ce moment-là on sait que ça ne va pas se faire. On espère un drapeau rouge ou quelque chose pendant les qualifications pour avoir un peu de temps supplémentaire."
Revenant sur son accident, similaire à celui qu'il avait connu en 2016 au même endroit, il n'a pas cherché à se cacher derrière son petit doigt : "J'ai accroché la barrière à l'intérieur. J'ai été un peu pris au dépourvu par la voiture au ralenti, mais ce n'est pas une excuse. Après je suis allé dans le mur."
Cette monoplace au ralenti était la Renault de Carlos Sainz, mais à aucun moment en arrivant dans le trafic Verstappen n'a jugé bon d'abandonner son tour chrono. "Non car j'étais déjà deux dixièmes plus rapide que mon tour précédent", répond-il. "Je ne sais pas, car tout se passe vite, il suffit d'être un peu distrait, et j'imagine que j'ai tourné un petit peu plus tôt que d'habitude."
Cantonné à rester dans son stand puis dans le motorhome Red Bull, Verstappen a donc suivi la séance de qualifications avec amertume, assistant à la domination impitoyable de son voisin de garage. Si la pole position de Daniel Ricciardo renforce inévitablement les regrets, l'intéressé ne se trompe toutefois pas de sujet. "C'est une autre histoire, je dois penser à moi, j'ai fait une erreur", concède-t-il. "Mais du côté de Daniel, c'était une formidable performance."
"C'est une erreur, et on en paie le prix, mais à Monaco, c'est évidemment plus important que sur un circuit normal, où on peut partir dernier et quand même revenir devant, terminer au moins sixième, car les trois top teams sont généralement loin devant. Mais à Monaco, c'est plus difficile de dépasser."
Alors qu'il avait renoué avec le podium en Espagne il y a quinze jours, voici le pilote de 20 ans retombé dans ses travers. Mais si son directeur Christian Horner a souligné que ces erreurs allaient devoir cesser, le soutien interne ne se brise pas. Et Verstappen, habile, rappelle à quel point l'union doit faire la force dans les rangs de l'écurie de Milton Keynes, mentionnant son soutien sans faille en 2017 en dépit des problèmes de fiabilité à répétition.
"L'équipe sera toujours derrière moi, dans les bons comme les mauvais moments", conclut-il. "Ça va dans les deux sens, l'année dernière, avec de nombreux problèmes moteur, c'était exactement pareil. Nous travaillons en équipe, on gagne et on perd ensemble."
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