Le clan Verstappen "commence à tout remettre en question" chez Red Bull

Le moteur du constructeur français est à l'origine d'un nouvel abandon pour le pilote néerlandais, qui accumule les déceptions et voit s'envoler les opportunités de podiums et de bons résultats les unes après les autres.

Toujours proche de son fils bien qu'il n'en gère plus directement les destinées en Formule 1, Jos Verstappen a insisté à son tour sur le caractère frustrant de la situation, qui devient de plus en plus difficile à accepter. Et s'il y a un temps pour tout, la question de l'avenir de Max Verstappen ailleurs que chez Red Bull pourrait réellement commencer à se poser.

"C'est peut-être le mauvais moment pour poser cette question, mais on commence à tout remettre en question", a confié Jos Verstappen à la chaîne néerlandaise Ziggo Sport. "Je mets en garde quant au fait que Max est très déçu. C'est difficile de rester motivé en permanence quand les choses se passent comme ça. Je veux dire par-là qu'il est excellent en qualifications, il est une demi-seconde plus rapide que son coéquipier et il est juste derrière les Ferrari. Et puis, après sept ou huit tours, il reste à nouveau sur le bas-côté de la piste. Ça ne devrait pas arriver, certainement pas dans un top team."

La malchance récurrente dont est victime Max Verstappen en matière de fiabilité suscite de nombreuses interrogations, mais si son père écarte une hypothèse, c'est celle selon laquelle son style de pilotage entraînerait des défaillances. "Max ne peut rien faire", rétorque-t-il. "Max ne fait rien de mal. Les gens se posent à nouveau cette question de savoir si Max est trop rude avec son équipement. Mais c'est n'importe quoi. Il ne peut pas sur-piloter, il ne peut pas casser le matériel. Nous savons tous que c'est ça : l'équipement n'est pas suffisamment bon."

Pour l'heure, la priorité est de reprendre ses esprits dans le clan Verstappen, même si le père du pilote ne voit rien à sauver d'ici la fin de la saison : "Je pense que nous devons tous nous calmer un peu, puis peut-être que nous nous réunirons les uns avec les autres, car ça ne durera pas si les choses continuent ainsi."