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Vettel et Aston Martin à moins de 50% de leur potentiel

D'après Sebastian Vettel, Aston Martin a encore une immense marge de progression à l'issue d'un Grand Prix de Bahreïn décevant.

Sebastian Vettel, Aston Martin AMR21

Photo de: Charles Coates / Motorsport Images

Un petit point. Telle est la moisson d'Aston Martin F1 Team au Grand Prix de Bahreïn, inhabituellement faible quand on sait que l'écurie marquait plus de 12 points par course en moyenne la saison dernière et qu'un gel des châssis est en vigueur. Il semble que la nouvelle réglementation aérodynamique coûte cher à la structure de Silverstone avec sa monoplace à faible inclinaison de l'arrière vers l'avant.

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De surcroît, si Lance Stroll a pris la dixième place, Sebastian Vettel a connu un week-end particulièrement erratique : élimination en Q1 avec une pénalité pour non-respect des drapeaux jaunes, puis une course compliquée sur une audacieuse stratégie à un arrêt, marquée par une collision incompréhensible avec l'Alpine d'Esteban Ocon. Cet incident lui a valu une pénalité de dix secondes, et il a même écopé de cinq points de pénalité sur sa licence pour l'ensemble de son œuvre.

"Il fallait que nous tentions quelque chose, nous avons donc décidé de rester en piste plus longtemps pour tenter la stratégie à un arrêt qui, à un certain stade, était plutôt prometteuse", explique l'Allemand. "Mais par la suite, je crois qu'il y avait trop d'usure des pneus et trop de voitures qui me dépassaient, me faisant perdre beaucoup de temps. Manifestement, ça n'a pas aidé, mais il fallait tenter. Nous le tenterions probablement à nouveau. Enfin, avec le recul, nous tenterions probablement quelque chose de différent car ça n'a pas marché, mais en course, à un certain stade, ça n'avait pas l'air si mal."

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"Ce n'est probablement pas le meilleur week-end qui soit, ou celui que nous espérions. Mais nous devrons traiter beaucoup de choses que nous avons apprises lors de la course. Nous verrons dans quels délais nous pouvons les résoudre, mais je ne me sens pas chez moi dans la voiture – il y a beaucoup de choses qui me donnent du fil à retordre, à tel point que je ne peux pas vraiment me concentrer sur le pilotage. Il faut les traiter et essayer de les résoudre."

Sebastian Vettel, Aston Martin

Directeur technique d'Aston Martin, Andrew Green avait insisté au début de la saison sur le fait que Vettel n'avait pas un style de pilotage si extrême que ça, le quadruple Champion du monde ayant la réputation d'avoir besoin d'un train arrière relativement stable pour être performant. Or, clairement, l'Aston Martin AMR21 ne lui convient pas pour l'instant.

"Je m'adapte évidemment à la manière dont la voiture veut être pilotée, mais il y a manifestement beaucoup de choses qui ajoutent de l'inconstance, ce qui n'aide pas. Il nous faut maîtriser ces choses-là", insiste-t-il, avant d'ajouter avec fatalisme : "Forcément, je suis un peu désolé d'un si mauvais week-end, car je sais combien de travail de préparation est réalisé avant le début de la saison et la première course. En même temps, ça ne peut qu'aller mieux."

Effectivement, à en croire Vettel, ça ne peut qu'aller mieux. À en croire le vétéran et une estimation mathématique probablement un poil exagérée, Aston Martin est très, très loin d'avoir libéré tout son potentiel. Lorsqu'il lui est demandé où en sont la voiture et l'écurie dans la quête d'une efficacité de 100%, Vettel répond : "Je dirais probablement moins de la moitié, car il reste énormément de choses qui cassent le rythme et compliquent pas mal la vie en termes de sensation dans la voiture et pour savoir ce que je dois faire afin d'être rapide. Nous avons donc du pain sur la planche."

"J'espère que nous pourrons résoudre beaucoup de choses très vite. Je pense que beaucoup de choses peuvent être traitées – certaines de notre côté, d'autre non. Nous avons testé beaucoup de choses avec la voiture, et il reste beaucoup de choses qui ne fonctionnent pas comme elles le devraient. Une fois résolues, une fois que nous maîtriserons les réglages et saurons ce dont a besoin la voiture pour être rapide, alors je pense que ça ne pourra qu'aller mieux."

Propos recueillis par Adam Cooper 

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