Vettel ne croit pas au départ "inhumain" de Bottas
Sebastian Vettel persiste à penser que Valtteri Bottas a volé le départ du Grand Prix d'Autriche, duquel le pilote Mercedes s'élançait en pole position et a finalement remporté avec six dixièmes d'avance sur le leader du championnat.
Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 F1 W08
Sutton Motorsport Images
Immédiatement après le départ, Sebastian Vettel a informé son équipe par radio de sa conviction. Les commissaires ont longuement étudié la situation pour finalement ne pas sanctionner Valtteri Bottas, tandis que les chiffres officiels communiqués indiquent un temps de réaction de 201 millièmes de seconde pour le Finlandais à l'extinction des feux.
Le Règlement Sportif de la Formule 1 précise à l'article 36.13 que, pour ce type de situation, "l'une des sanctions prévues par les articles 38.3c) ou d) sera prise pour un faux départ, jugé en utilisant le transpondeur fourni par la FIA et qui doit être installé dans la voiture comme spécifié".
S'il accepte la décision des commissaires à Spielberg, Vettel reste convaincu que le départ de Bottas n'était pas en règle. "De mon point de vue, il a volé le départ. Je suis certain qu'il l'a fait", insiste l'Allemand. "Ça semblait être le cas depuis l'intérieur de la voiture, mais ce n'est pas à moi de juger. [Mon départ] était assez compliqué pour garder les autres derrière, mais ça allait, avec un peu de patinage."
"Pour clarifier, je ne veux rien enlever à Valtteri, qui a fait une grande course. Il n'a pas fait d'erreur et a été performant… Quand je dis que je n'y crois pas, je n'y crois pas. Habituellement, le temps de réaction est de deux dixièmes pour tout le monde, donc je ne crois pas que tout le monde était plus lent aujourd'hui. C'est pour ça que je crois fermement qu'il a volé le départ, mais visiblement ce n'est pas le cas… Je n'y crois pas. Son départ était inhumain."
Vainqueur du Grand Prix, Bottas n'a pas caché sur le podium qu'il estimait avoir réalisé le départ de sa vie. Un peu plus tard, il est revenu sur cet épisode. "Quand la voiture bougeait, les lumières étaient éteintes, c'est l'essentiel", souligne le Finlandais. "Quand les feux s'allument, il y a des variations entre ce moment et le moment où ils s'éteignent, mais cette différence n'est pas énorme depuis un moment. On connaît donc plus ou moins la zone dans laquelle ils vont s'éteindre, et donc faire un pari sur son temps de réaction en imaginant la meilleure zone. Parfois on est en retard. Aujourd'hui, c'était mon meilleur temps de réaction par rapport aux feux. Tant que c'est positif, ça va."
Pour James Allison, directeur technique de Mercedes, à partir du moment où le temps de réaction indiqué est de deux dixièmes, il n'y a pas de débat à avoir. "Les règles ont toujours été comme ça", rappelle le Britannique au micro de Sky Sports. "Au départ, il était positif, pas négatif. C'est un départ correct. C'était extrêmement tendu, mais d'autant plus agréable quand ça nous a souri à la fin. Il a résisté à Sebastian jusqu'au bout."
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