Vettel défavorable au remplacement de Räikkönen chez Ferrari
Le pilote allemand ne voit aucune raison pour laquelle Ferrari pourrait avoir la tentation de chercher à remplacer Kimi Räikkönen la saison prochaine.
Kimi Raikkonen, Ferrari et Sebastian Vettel, Ferrari
Ferrari
L’actuel contrat de Kimi Räikkönen avec Ferrari prendra fin à l’issue de la saison, et on ignore encore si la Scuderia choisira de le prolonger. Toutefois, l’écurie de Maranello a déjà affirmé récemment que si le Finlandais maintenait son niveau de performance, il serait probable qu’un nouveau contrat lui soit proposé.
Malgré tout, les déclarations de Maurizio Arrivabene allant dans ce sens n’ont pas mis un terme aux rumeurs qui entourent l’identité de celui qui occupera le deuxième baquet Ferrari aux côtés de Vettel l’année prochaine. Les noms de Nico Rosberg et Daniel Ricciardo font partie de ceux qui circulent.
Pour Sebastian Vettel, ces rumeurs ne sont pas une surprise, mais il pense que Ferrari n’aurait rien à gagner en recrutant un pilote pour remplacer Räikkönen en 2017.
"Chaque jour je lis un nouveau nom, comme je lis que j’aurais dû venir chez Ferrari un an plus tard", explique l’Allemand dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport. "Je m’entends bien avec Räikkönen. Il n’y a pas de coéquipier avec qui ce pourrait être moins compliqué, et il n’est pas politique. Il y a du respect entre nous, il est calme et je crois que ce serait bien de continuer ensemble. Mais ça ne dépend pas de moi."
Interrogé sur le fait qu’il ait ou non la possibilité de donner son avis sur le sujet chez Ferrari, Vettel ajoute : "Oui, mais ce n’est pas à moi de décider. Néanmoins, je trouve ça bien qu’un pilote soit impliqué dans la discussion avec l’équipe."
Un grand potentiel
Revenant sur ses objectifs avec Ferrari, le quadruple Champion du monde a répété son optimisme et ses espoirs, en dépit d’un début de saison qui ne s’est pas passé comme prévu.
"Nous sommes très loin de la perfection dans de nombreux domaines", admet-il. "L’équipe a un grand potentiel, mais malheureusement, nous n’avons pas une seconde cachée dans notre poche."
"Si je fais la comparaison avec Mercedes, il nous manque quelque chose du côté du moteur et de l’aérodynamique. En Espagne, nous avons eu du mal à mettre les pneus dans la bonne fenêtre de température, tandis que les autres ont identifié immédiatement ce qui était idéal. C’était une erreur, et c’est à nous de faire du meilleur travail."
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