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Après son erreur de Silverstone, Vettel assume la pression

Le pilote Ferrari a beaucoup à se faire pardonner à Hockenheim, et il le sait. Refusant de se considérer comme un favori pour la victoire ce week-end, il estime toutefois avoir une chance d'aller enfin cueillir une victoire en 2019.

Sebastian Vettel, Ferrari SF90, percutant l'arrière de Max Verstappen, Red Bull Racing RB15

Photo de: Hasan Bratic / Motorsport Images

Quatrième du championnat et distancé de 100 points par Lewis Hamilton, Sebastian Vettel n'arrive pas à Hockenheim dans une situation aussi confortable qu'il y a un an. Lors de l'édition 2018, le pilote Ferrari n'avait d'ailleurs pas été prophète en son pays, partant à la faute sous la pluie alors qu'il menait la course.

Une erreur qui fait partie d'une liste qui s'est allongée à Silverstone il y a dix jours, lorsque l'Allemand a percuté Max Verstappen par l'arrière suite à un mauvais jugement au freinage. Les erreurs de ce type, le quadruple Champion du monde les assume plus que jamais, et pour son Grand Prix national, il entend bien tout faire pour se racheter. 

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"Je me mets toujours la pression, donc je ne peux pas être satisfait quand ça se passe mal", confesse Vettel. "Le principal est que nous progressions dans le bon sens. La pression que je me mets après une erreur est plus grande que tout autre facteur. C'est la manière la plus simple et honnête de gérer ça : je sais ce que j'ai fait et comment je veux réagir."

Reste à savoir si Ferrari a les moyens de ses ambitions sur le tracé de Hockenheim, où la SF90 ne disposera pas d'évolutions majeures puisque la Scuderia mise avant tout sur sa compréhension améliorée de la monoplace lors des derniers Grands Prix. "Nous avons eu des opportunités où ça se présentait bien, il y a des circuits où la voiture se comporte plus comme on le veut et d'autres moins", rappelle Vettel. "Nous avons fait des progrès ; nous ne sommes pas aussi compétitifs que nous aimerions l'être, mais globalement, ça va dans le bon sens. Mercedes a l'avantage sur tout le monde, c'est très clair. C'est similaire aux années précédentes, ils semblent être en difficulté sur les circuits où l'usure des pneus est plus importante. Mais en vitesse pure, ils demeurent la référence. Entre Red Bull et nous, c'est serré. Parfois nous sommes devant, parfois nous sommes derrière. L'objectif est de se battre pour la victoire, donc il faut être devant Mercedes."

Sebastian Vettel, Ferrari fait un trackwalk avec ses mécaniciens

Sevré de victoire en 2019, Vettel signerait volontiers pour renouer avec le succès devant son public, mais il assure être "aussi réaliste" et refuse de viser "désespérément" la gagne. "Je ne crois pas que nous soyons favoris, mais je pense que nous avons une chance", nuance-t-il. "Pour moi, c'est l'intérêt du sport auto, avoir une chance d'obtenir un résultat. C'est un endroit spécial pour moi, c'est près de ma ville natale, j'ai ma famille et mes amis à proximité. Je n'aurais pas besoin d'aller loin pour célébrer un bon résultat."

"Je trouve ça normal d'être parfois plus à l'aise et parfois moins", ajoute-t-il. "Pour nous, c'était important de comprendre pourquoi la voiture n'était pas constante dans son niveau de performance, mais nous en avons désormais une très bonne compréhension et nous testons beaucoup de choses pour améliorer ça. Certaines choses que nous essayons sont très bonnes, d'autres non. Il n'y a rien à quoi on ne puisse pas s'adapter."

Courir pour Ferrari "n'est pas un fardeau"

Vettel le sait mieux que quiconque, la mauvaise passe qu'il traverse fait de lui une proie facile pour les critiques, et le niveau insuffisant de Ferrari pour rivaliser avec Mercedes en vue du titre mondial ne l'aide pas. Alors que son avenir est continuellement au centre des interrogations depuis plusieurs semaines, lui-même maintient qu'il n'est pas question d'autre chose que de s'impliquer totalement au sein de la Scuderia. 

"Ce n'est pas un fardeau, c'est un privilège de courir pour Ferrari", martèle-t-il. "Mon objectif, qui est également celui de l'équipe, est de renouer avec la victoire. Si nous y parvenons, nous aurons de bien meilleures chances de remporter le championnat. Cette année ne s'est pas passée comme nous le voulions après les deux saisons précédentes, mais les choses vont quand même dans le bon sens, globalement. Mais le point de vue global ne vous intéresse pas si nous ne sommes pas là où nous voulons être, et ça se comprend."

Quitter Ferrari ? "Pas pour l'instant", promet-il. "Je ne sais pas combien de temps je vais rester en F1. J'adore faire la course, et ces voitures sont les plus rapides qui soient. La joie que me procure le pilotage est aussi forte que jamais. Je suis très motivé pour faire le job avec Ferrari."

Sebastian Vettel, Ferrari SF90

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