Vettel espère une progression au fil du week-end

Ferrari a passé la première journée derrière Mercedes à Spielberg, même si Sebastian Vettel est parvenu à s'approcher à moins de deux dixièmes du chrono référence de Lewis Hamilton dans l'après-midi, devançant au passage l'autre Flèche d'Argent de Valtteri Bottas. Malgré ce temps au tour qui reste encourageant, le leader du championnat reste en partie réservé et espère une amélioration de la situation au fil du week-end, mais il ne doute pas que les écarts seront serrés tout au long des deux prochains jours.  

"J'espère que nous serons plus compétitifs [samedi que vendredi]", lance le quadruple Champion du monde. "Bakou, je pense que c'était l'exception. Nous ne nous sommes pas bien qualifiés, et l'écart était trop grand. Nous n'étions pas aussi à l'aise que prévu. Le dimanche, ça a été. Généralement, le dimanche, ça se passe bien pour nous. Ici, le circuit est court, donc on imagine que ça va être serré. Dans tous les cas, Mercedes sera rapide."

Lors du dernier Grand Prix, Vettel avait dû terminer le week-end en revenant au moteur utilisé en début de saison, qui affichait un gros kilométrage. Sans être totalement idéale, la situation est différente en Autriche sur ce point. "Ce moteur n'est pas neuf, mais le kilométrage est moindre, c'est sûr. Nous ne nous attendons pas à avoir de problèmes", insiste-t-il.

Räikkönen, comme un vendredi

De l'autre côté du garage de la Scuderia, Kimi Räikkönen s'est montré plus discret aujourd'hui, mais comme à son habitude, le Finlandais ne tire aucune conclusion en termes de hiérarchie à l'issue d'un premier jour de roulage. "Je ne sais pas", répond-il. "Je n'ai pas fait de très bon tour. Il y a du travail pour demain, mais on est vendredi, donc ça va." 

Le Champion du monde 2007 est en revanche revenu sur une contrariété qui a marqué l'un de ses passages par les stands, lorsqu'il a dû éviter un photographe et n'a pas pu prendre la trajectoire prévue pour regagner son emplacement. "Cela n'a rien à voir avec la voie des stands, mais tous les week-ends, il faut garder les gens, surtout les photographes, sous contrôle", déplore-t-il. "Nous faisons notre travail, eux aussi, mais nous roulons à cet endroit. C'est une histoire sans fin avec les photographes, quelqu'un risque de se faire blesser."