Vettel a "trop attaqué" en Q3
Le leader du championnat a dû se contenter de la troisième position sur la grille de départ du Grand Prix de France, après une séance de qualifications dominée par Mercedes.
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H
Glenn Dunbar / Motorsport Images
Troisième des qualifications du Grand Prix de France, Sebastian Vettel était partagé entre la déception de laisser les deux Mercedes s'installer devant lui en première ligne, et la satisfaction d'avoir trouvé davantage de performance sur le Circuit Paul Ricard après un vendredi difficile.
Sans laisser penser qu'il s'agisse de la seule explication à l'écart de trois dixièmes avec le poleman Lewis Hamilton, le pilote allemand estime qu'il a probablement "trop attaqué" lors de son ultime tentative en Q3.
"C'est difficile d'avoir le bon équilibre ici", décrit-il. "J'ai tout donné dans la dernière tentative, mais au final, j'ai trop attaqué. On finit par perdre du temps au lieu d'en gagner. Je savais qu'avec un tour exceptionnel, j'avais peut-être une chance, mais ce tour n'est pas venu. La voiture devrait être bonne en course, c'était une bonne séance."
"C'était un peu plus lent au début avec les conditions, ça s'est amélioré au fil des qualifications. J'avais bon espoir de faire mieux lors de ma dernière tentative, j'ai attaqué mais un peu trop et je me suis retrouvé en difficulté. Ce n'était pas aussi bon que le tour précédent. Je pensais qu'il y avait un dixième ou un dixième et demi à aller chercher. Nous pouvons nous satisfaire de la troisième place, nous avons une bonne voiture et pouvons prendre une stratégie différente."
Cette séance de qualifications a une nouvelle fois permis de démontrer la capacité de progression de la Scuderia entre les essais libres du vendredi et la suite du week-end, qui plus est sur un circuit faisant son apparition au calendrier. Le travail a payé, mené à la fois sur site mais également à Maranello, avec le soutien des pilotes essayeurs.
"Nous sommes déjà venus ici, mais il y a tellement de configurations... Il a peut-être fallu un peu de temps pour prendre le rythme", suppose le quadruple Champion du monde. "Nous n'avons pas changé tellement de choses sur la voiture, mais les choses que nous avons changées n'étaient pas négligeables. Pour les réglages, nous dépendions de l'aide du simulateur. Antonio Giovinazzi et Daniil Kvyat nous ont aidés. Je ne sais pas pourquoi nous étions loin vendredi et c'est mieux aujourd'hui, mais il vaut mieux que ce soit comme ça que l'inverse."
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