Vettel : "Dommage que Leclerc n'ait pas pu faire le long relais"
Auteur de performances encourageantes en essais libres au Grand Prix de Chine, Sebastian Vettel fait preuve d'un optimisme prudent quant à la suite du week-end.
Photo de: Andy Hone / Motorsport Images
Sur un tracé de Shanghai où il ne s'est pas imposé depuis 2009, Sebastian Vettel a semblé relativement performant en essais libres, signant le meilleur temps des EL1 avant de prendre la deuxième place l'après-midi à seulement 0"027 de Valtteri Bottas.
Ayant parcouru 52 tours, Vettel a pu engranger des données précieuses, sans toutefois tirer le maximum de sa SF90 pour l'instant. "C'était une journée correcte", indique le pilote Ferrari. "Mais nous pouvons encore progresser. Il nous reste quelques virages où il nous manque quelque chose et où l'on sent qu'il est possible de faire mieux. Nous ne sommes pas encore au maximum."
La Scuderia pâtit toutefois du problème technique survenu sur la monoplace de Charles Leclerc. Ce dernier a vu ses EL2 prendre fin après seulement 13 tours, son écurie ayant dû mener des vérifications liées au refroidissement par précaution.
"Dommage que Charles n'ait pas pu faire le long relais", regrette Vettel. "C'est pourquoi nous manquons un peu d'informations. Mais nous avons vu ce qu'ont fait les autres. Je pense que nous avons des réponses approximatives. Dans l'ensemble, nous avons pu améliorer notre voiture aujourd'hui, et tester plusieurs choses. Nous ne les conserverons pas toutes, mais dans l'ensemble, la voiture a encore du potentiel. C'est à nous de le libérer."
Quid des consignes ?
Dans le paddock, l'un des sujets brûlants est en tout cas la relation et la hiérarchie entre Vettel et son jeune coéquipier Leclerc : ce dernier a manqué de peu sa première victoire en Formule 1 à Bahreïn, après un dépassement autoritaire sur son chef de file en début de course, alors qu'une consigne d'équipe lui intimait de rester derrière temporairement.
Or, ce vendredi, le directeur d'équipe Mattia Binotto a réaffirmé le statut de Vettel, à qui l'écurie donnera la préférence lorsqu'il ne sera pas possible de traiter les deux pilotes à égalité. En attendant, l'Allemand tient à calmer le jeu : "Vous avez vu le week-end dernier que nous ne nous marchons pas sur les pieds quand une voiture est plus rapide que l'autre. Il n'y a pas toujours autant de choses à dire que de questions à poser."
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