Vettel veut le maintien d'Arrivabene, "leader respecté" chez Ferrari

L'image est certes simpliste, mais c'est bien le sentiment qu'ont donné les propos récents de Sergio Marchionne, en début de semaine. Le président de Ferrari a ainsi assuré que la Scuderia n'avait "pas besoin" d'un quelconque remaniement à sa tête. Autrement dit, circulez, il n'y a rien à voir ! Alors même que des rumeurs évoquaient, à Austin encore, un départ possible de Maurizio Arrivabene et son remplacement par Mattia Binotto, actuel directeur technique. 

Outre les envies de chambardement visiblement passées dans l'esprit de Marchionne, Maurizio Arrivabene bénéficie également du soutien total de Sebastian Vettel. Une parole et une opinion qui comptent forcément, alors que le quadruple Champion du monde a rempilé pour deux ans chez Ferrari il y a quelques semaines.

L'Allemand veut-il que son directeur d'écurie reste en place ? "Absolument", répond-il dans le paddock de Mexico sans l'ombre d'un doute, avant de dresser un état des lieux positif de la situation. Car si les espoirs de remporter le titre face à Lewis Hamilton relèvent presque de l'utopie désormais, tout n'est pas à jeter alors que la troisième année de l'organisation actuelle touche à sa fin.

"Regardez où était Ferrari après 2014, à quel point Ferrari était compétitif après 2014", fait remarquer Vettel. "C'est lui [Arrivabene] qui a permis à l'équipe de se développer, de changer des choses qui sont là depuis 20 ans juste parce qu'elles étaient comme ça. Il est très innovateur et c'est la bonne personne. C'est un très bon leader, très respecté par tout le monde, quelle que soit la hiérarchie dans la compagnie. Je suis fan." 

"Le plus important, c'est le résultat. Nous aimerions que ce soit un peu différent cette année, mais ça arrive. Nous nous développons encore, l'aventure n'est pas terminée. Notre progression depuis 2015 montre que les choses vont dans le bon sens."

En vue de 2018, le message du pilote phare chez les Rouges est donc clair : prime à la stabilité pour progresser encore. Son président tiendra-t-il ce cap jusqu'au bout ?