Vettel critiqué après Monza, Wolff prend sa défense
Quelques jours après le Grand Prix d'Italie, qui pourrait faire figure de tournant du championnat quand l'heure des comptes viendra, Toto Wolff regrette les critiques dont fait l'objet Sebastian Vettel.
Photo de: Alessio Morgese/Luca Rossini
Rival de Lewis Hamilton dans la quête d'un cinquième titre mondial, le pilote allemand n'a pas été épargné après le premier tour chaotique qu'il a vécu à Monza. Vettel comme Ferrari ont notamment été épinglés par une presse italienne sans concession lundi matin, mais le pilote de la Scuderia a également été montré du doigt par plusieurs observateurs.
Nico Rosberg était le premier, après le Grand Prix d'Italie, à souligner les trop nombreuses erreurs de son compatriote pour qu'il puisse espérer prendre l'ascendant sur Hamilton dans la durée d'un championnat. Faisant référence à l'accrochage de la deuxième chicane, le Champion du monde 2016 avait également en mémoire les incartades de Vettel au Paul Ricard et à Hockenheim.
Ce trop-plein d'agressivité, Toto Wolff le trouve cependant injustement critiqué, le directeur de Mercedes rappelant à quel point les événements pouvaient tourner très rapidement en Formule 1.
"Je ne suis pas totalement neutre, mais pour moi, Lewis est le meilleur pilote de ces dernières années. Malgré tout, je trouve que les critiques envers Seb ne sont pas tout à fait justes", déplore Wolff dans les colonnes du journal Die Welt.
"S'il est possible de gagner, il a l'ambition de le faire avec l'agressivité nécessaire. Cela demande beaucoup de courage, et sa manière de piloter mène parfois à des accrochages. Mais n'oublions pas qu'il a remporté quatre titres mondiaux. Comme je le fais avec Lewis, il faut accepter ça [l'agressivité]."
"Ça aurait facilement pu être Lewis qui parte en tête-à-queue plutôt que Sebastian [à Monza]. Et tout le Grand Prix aurait été différent. Dans l'univers high-tech de la Formule 1, tout ne se décide pas de manière linéaire et rationnelle, mais aussi avec de la chance, de la malchance et des coïncidences."
Häkkinen critique Vettel… mais aussi Ferrari
Le jugement rude de Rosberg reste toutefois partagé par d'autres de ses pairs, et notamment par Mika Häkkinen. Dans sa chronique pour Unibet, le double Champion du monde a dressé un constat très similaire.
"Personne ne peut dire que Lewis est là parce que Mercedes a un avantage majeur", fait remarquer le Finlandais. "Il a montré beaucoup de métier en course et n'a pas fait d'erreur comme Sebastian Vettel a pu en faire, notamment lors des départs. Mais il profite aussi du fait d'avoir une entente fantastique avec Valtteri Bottas."
L'ancien pilote McLaren n'accable toutefois pas Vettel comme unique responsable, estimant que Ferrari a commis une erreur en ne jouant pas à tout prix la stratégie collective à Monza, option empruntée par Mercedes avec un Valtteri Bottas distancé au championnat.
"Au moment où les feux se sont éteints, il était clair que Ferrari avait deux pilotes qui allait courir l'un contre l'autre alors que chez Mercedes ils allaient travailler ensemble", insiste Häkkinen. "Ne pas prendre le temps de discuter avec Kimi et Sebastian le samedi soir quant à un plan de course était une erreur de leadership et de stratégie de la part de Ferrari."
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