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Vettel : "Je n'ai pas besoin qu'on se souvienne de moi"

Déterminé à devenir un jour où l'autre le dixième pilote à offrir le titre mondial à Ferrari, Sebastian Vettel assure toutefois ne pas être obsédé par la trace qu'il laissera de son passage en Formule 1. Sa quête du cinquième titre demeure l'unique obsession qui l'habite.

Sebastian Vettel, Ferrari

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Quadruple Champion du monde, Sebastian Vettel figure déjà parmi ceux qui auront marqué à jamais la Formule 1, de par son palmarès et sa précocité. Mais la carrière de l'Allemand n'est pas encore à son terme, et sa quête d'un cinquième titre sous les couleurs de Ferrari, qu'il a rejoint en 2015, court toujours. Ce désir de ramener le titre mondial à Maranello alors que Kimi Räikkönen reste le dernier pilote à y être parvenu il y a maintenant douze ans peut même prendre des airs d'obsession, mais l'objectif est clair. "C'est quelque chose que je veux accomplir", martèle Vettel dans une interview accordée à Sky Sports. "Je ne veux pas paraître égoïste ou arrogant, mais je me suis mis énormément de pression sur les épaules."

Nombreux sont ceux qui aimeraient afficher le bilan de l'ancien pilote Red Bull dans la catégorie reine, sans conteste exceptionnel. Mais ce qu'il a réalisé jusqu'à présent n'est clairement pas ce qui le préoccupe aujourd'hui. "Je n'ai jamais imaginé… je ne crois pas que l'on puisse même rêver d'accomplir autant", confie-t-il. "Mais comme toujours, ça ne s'arrête pas là, on en veut plus. Je suis affamé, j'en veux plus, je veux gagner avec Ferrari, remporter le championnat."

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Pour autant, si Sebastian Vettel veut à tout prix décrocher sa cinquième couronne avec Ferrari, et en dépit de la place que cela prendrait dans l'Histoire, le souvenir qui s'en dégagerait l'intéresse peu. L'Allemand admet même que ce qu'il restera de lui en F1 lorsqu'il aura raccroché, et dans les années qui suivront, le laisse pour le moins insensible.

"Je m'en fiche, je n'ai pas besoin de laisser un héritage", assure-t-il. "Je pense que, particulièrement de nos jours, le monde change très vite. Je n'ai pas besoin qu'on se souvienne de moi. Ça ne me rend pas triste, c'est bien de passer à autre chose. Même si j'aime la tradition, et si je suis un traditionaliste, je suis contre le fait de rester coincé sur une période, sur une ère. Je pense que c'est bien de passer à autre chose, d'aller de l'avant, c'est ce qu'il faut faire. Quand je serai plus vieux, j'espère que je serai progressiste, que j'irai de l'avant sans regarder derrière moi. Je pense que c'est bien d'avoir un regard sur sa carrière, mais ce n'est pas le but de notre vie. Il s'agit davantage de regarder devant soi."

La priorité : ramener Ferrari à la victoire

Sebastian Vettel, Ferrari SF90

En attendant, la dure réalité du début de saison 2019 a éloigné Vettel de cet objectif, avec quatre doublés Mercedes et seulement deux podiums pour le pilote Ferrari. La Scuderia n'a pas encore signé la moindre victoire et semble déjà dos au mur sur le plan comptable au championnat, avant même le retour en Europe, qui s'avérera crucial pour la suite. Un bilan auquel Vettel doit prendre sa part, notamment en raison de son erreur en course à Bahreïn. "Je suis très critique, donc j'étais le premier critique envers moi-même et je n'étais pas content de moi", promet-il. "Ça ne doit pas arriver, c'est aussi simple que ça, mais c'est arrivé. Il faut passer à autre chose. On ne peut pas assurer de ne jamais refaire une erreur, mais bien sûr, ce n'est pas comme ça que ça devrait se passer."

Dans ce contexte, Vettel doit également composer avec une nouveauté dans l'équation, en l'occurrence son nouveau coéquipier Charles Leclerc. La dynamique entre les deux hommes, teintée de consignes d'équipe, fait parler, mais Vettel assume la situation. "Je pense que c'est normal, lorsque l'on est dans la même voiture, de se battre de temps en temps avec son coéquipier pour la même place en piste", souligne-t-il. "Bien sûr, c'est à moi de faire en sorte qu'il soit plutôt derrière que devant. Nous repoussons évidemment nos limites ainsi que celles de l'équipe, je crois que c'est la priorité, pour ramener Ferrari à la victoire, et le reste se réglera."

Charles Leclerc, Ferrari SF90, devance Sebastian Vettel, Ferrari SF90

 

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