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Les vibreurs, éternel compromis entre F1 et MotoGP

Le respect des limites de la piste est devenu un sujet majeur en Formule 1, au cœur duquel se trouvent logiquement les vibreurs.

Brendon Hartley, Toro Rosso STR13

Brendon Hartley, Toro Rosso STR13

Sam Bloxham / Motorsport Images

Alors que l'immense majorité des circuits de Formule 1 comprennent désormais des dégagements en asphalte et non d'herbe ou de gravier dans les zones sensibles, il est difficile de dissuader les pilotes de mettre les quatre roues derrière la ligne blanche en sortie de virage, puisque cela leur permet d'élargir leur trajectoire et de conserver davantage de vitesse en courbe.

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Le sujet est revenu sur la table lorsque Max Verstappen a brisé une suspension sur un vibreur en forme de boudin à Austin, mais selon Charlie Whiting, directeur de course de la Formule 1, la responsabilité échoit également aux écuries d'adapter leurs monoplaces.

"Les vibreurs fonctionnent mieux sur certains circuits que sur d'autres", déclare Whiting. "Au Red Bull Ring, nous avons dû en mettre d'autres derrière, parce que la première fois qu'ils ont été installés, il y avait des casses de suspension. En somme, les voitures ne supportaient pas les vibreurs. On voit le problème, ça allait pour certaines voitures, ça n'allait pas pour d'autres, mais ils ont dû redessiner leurs voitures pour assurer qu'elles puissent supporter ça."

"C'est l'un des débats fondamentaux que j'ai parfois avec eux. Ils veulent que les vibreurs soient conçus pour convenir aux voitures, et je dis : 'Non, ce n'est pas comme ça, vous devez concevoir les voitures pour qu'elles conviennent aux circuits. C'est un sujet compliqué, et il n'est pas simple d'y trouver la solution."

"Adrian Newey est récemment venu me voir et a suggéré une sorte de vibreur glissant. Je lui ai répondu : 'C'est super Adrian, mais si tu trouves un vibreur qui dissuade tous les types de voiture et qui convient aux motos, dis-le moi, car nous n'en trouvons aucun'."

Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Andrea Dovizioso, Ducati Team

Le plus difficile est que les pistes conviennent aux caractéristiques extrêmement différentes de la Formule 1 et du MotoGP. Cette saison, ces deux catégories reines des sports mécaniques partagent quatre tracés : le Circuit des Amériques, Barcelone, le Red Bull Ring et Silverstone. C'est d'ailleurs au Red Bull Ring que plusieurs casses de suspension ont également été remarquées ces dernières années en F1.

"C'est le principal problème, pouvoir laisser les propriétaires des circuits les utiliser toute l'année sans avoir trop de travail", poursuit Whiting. "Au Red Bull Ring par exemple, certains vibreurs qu'ils posent, ils les enlèvent quand il y a des motos qui roulent. Cela dépend de la façon dont le circuit doit être exploité. Ce serait très simple de leur demander d'installer des vibreurs qui conviennent à tous les types de voitures, mais ils seraient certainement un peu trop mauvais pour les F1."

"C'est ça le problème, quand il y a tous ces gentleman drivers qui courent en Ferrari Challenge par exemple, ils sortent dans tous les sens. Je sais que ce n'est pas notre problème, mais le MotoGP veut courir sur certains circuits de F1, le World Superbike aussi [pas depuis Sepang en 2016, ndlr], et ils ont besoin de vibreurs qui ne les mettent pas trop en difficulté."

"C'est pourquoi nous avons créé ce que nous appelons le double vibreur, à la sortie des virages 9 et 19 [à Austin] et sur un certain nombre de circuits. Nous avons des vibreurs qui sont tout juste suffisamment bons pour des F1, qui ne sont pas suffisants pour dissuader les pilotes de Porsche Supercup de sortir large [la Porsche Supercup accompagne la F1 sur la plupart des circuits européens, ndlr], mais ils sont corrects pour les motos, et c'est difficile de trouver un meilleur compromis pour un circuit qui veut accueillir la F1 et le MotoGP."

Propos recueillis par Adam Cooper

Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H

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