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Wolff : La victoire de Mercedes était "quasi garantie" en appel

Toto Wolff estime qu'un appel de Mercedes n'aurait eu que peu de chances d'échouer devant un tribunal traditionnel.

La voiture de sécurité, Lewis Hamilton, Mercedes W12, Lando Norris, McLaren MCL35M, Fernando Alonso, Alpine A521, et le reste des monoplaces

La voiture de sécurité, Lewis Hamilton, Mercedes W12, Lando Norris, McLaren MCL35M, Fernando Alonso, Alpine A521, et le reste des monoplaces

Sam Bloxham / Motorsport Images

Après quasiment quatre jours de réflexion, Mercedes a annoncé ne pas faire appel du rejet de sa double réclamation par les commissaires du Grand Prix d'Abu Dhabi. Cependant, si la marque à l'étoile a décidé de ne pas se lancer dans une lutte juridique de longue haleine, ce n'est pas faute d'éléments : le non-respect de l'Article 48.12 du Règlement Sportif par la direction de course concernant la relance après la procédure de Safety Car est manifeste. Seuls les cinq retardataires situés entre Lewis Hamilton et Max Verstappen ont été autorisés à reprendre leur tour de retard, et le drapeau vert n'aurait dû être agité que dans le tour suivant. Toto Wolff en est bien conscient.

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"La réglementation est que les voitures doivent se dédoubler avant que la course ne puisse reprendre, et ce n'est que dans le tour suivant, une fois que toutes les voitures se sont dédoublées, que la voiture de sécurité peut rentrer au stand", souligne le directeur de Mercedes AMG F1. "Rien de tout cela ne s'est fait. Les voitures ont été aléatoirement (sic) autorisées à dépasser et à reprendre leur tour de retard. Pourquoi Carlos Sainz [alors troisième, ndlr] n'a-t-il pas eu l'opportunité de gagner la course ? Il restait des voitures entre les autres. Pourquoi la voiture de sécurité a-t-elle été rappelée au stand, à l'encontre de ce que dit la réglementation ? Cette prise de décision improvisée a provoqué ce chaos. Il y avait diverses décisions possibles qui auraient respecté le règlement."

Mercedes avait pallié toutes les éventualités en conviant un avocat au Grand Prix d'Abu Dhabi, ce qui s'est avéré utile, bien que la double réclamation (en partie liée au léger dépassement de Max Verstappen sur Lewis Hamilton sous Safety Car) ait été rejetée par les commissaires. Cependant, le dénouement aurait pu être tout autre devant un tribunal.

"Nous estimons que nous avions un dossier très solide, et si l'on regarde les choses du côté légal, si cela avait été arbitré dans un tribunal classique, notre victoire aurait été quasiment garantie", estime Wolff. "Mais le problème avec la Cour d'Appel Internationale est sa structure : la FIA ne peut pas vraiment noter ses propres devoirs, et il y a une différence entre avoir raison et maintenir la justice."

Toto Wolff, Team Principal et PDG, Mercedes AMG

Toto Wolff, Team Principal et PDG, Mercedes AMG

"Il y a donc une leçon à tirer : comment pouvons-nous nous assurer à l'avenir, dans de telles situations, que les bonnes décisions soient prises, que les verdicts des commissaires répondent de la réglementation, et que les jugements des tribunaux – que ce soit la Cour d'Appel Internationale ou le Tribunal Arbitral du Sport, qui ne fait actuellement pas partie des législations – puissent être rendus d'une manière juste et neutre pour chaque participant ?"

La FIA a annoncé ce mercredi la création d'une commission qui aura notamment pour mission de répondre à certaines de ces questions, puisqu'il s'agira d'analyser les événements survenus à Yas Marina pour éviter qu'ils ne se reproduisent. Dans son communiqué, la fédération a pris soin d'éviter d'endosser la moindre responsabilité concernant cette polémique, préférant déplorer "l'incompréhension" qui règne dans le paddock et au sein du public. Cependant, cette attitude est parfaitement logique d'après Wolff.

"Il est très difficile dans une telle situation de compromettre sa position juridique, car je pense que la FIA ne savait pas si nous allions confirmer notre appel", souligne l'Autrichien. "Par conséquent, on ne peut pas attendre le moindre aveu."

"Je pense qu'ils ont pris la bonne décision. Le président [Jean Todt] a convaincu le Conseil Mondial du Sport Automobile de mettre en place cette commission pour étudier les incidents de la course d'Abu Dhabi et pour éviter toute situation similaire à l'avenir. Nous nous réjouissons tous de cette décision, qui n'a pas été facile à mon avis. Quand on comprend la nature de l'instance dirigeante, le communiqué de la FIA est fort et robuste. Bien sûr, ayant l'esprit de compétition, on aimerait un aveu complet, mais ce n'est pas possible à ce stade. Je pense que nous avons fait un pas dans la bonne direction, certes un pas modeste considérant la magnitude des défaillances de dimanche soir."

Propos recueillis par Jonathan Noble

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