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Villeneuve : Chez Sauber, c'était "Tais-toi et conduis"

Bien que définitivement retiré de la Formule 1, Jacques Villeneuve a toujours quelques bonnes choses à nous apprendre

Bien que définitivement retiré de la Formule 1, Jacques Villeneuve a toujours quelques bonnes choses à nous apprendre.

Interrogé par le site Pitlane-vision.com sur son aventure en endurance et sur l'orientation nouvelle de sa carrière, le Québécois est aussi revenu sur les différentes équipes qu'il a connues en Formule 1.

Sans surprise, les années Williams restent celles qui abritent ses plus beaux souvenirs.

"J’ai beaucoup aimé chez Williams car il y avait une bonne ambiance. C’est normal, on roulait devant. J’avais pas mal de liberté sur le travail de la voiture, il n’y avait pas de problème politique," a-t-il raconté.

"Chez BAR, j’avais aussi beaucoup de liberté sur le travail de la voiture mais il y avait tellement de problèmes politiques que c’était ingérable ! Au bout d’une année, on n’avait l’impression d’avoir fait cinq ans de course non-stop, c’était assez épuisant. Ensuite, en général, cela a été assez pénible en Formule 1. Donc dans ce championnat, ce sont les deux premières années chez Williams qui ont été incroyables, du vrai bonheur !"

Après un retour en fin de saison 2004 chez Renault, Villeneuve avait été embauché chez Sauber, devenue par la suite BMW Sauber. C'est ici que sa carrière a pris fin, en 2006, avec des méthodes de travail qui étaient loin de convenir au champion du monde 1997.

"Quand je suis allé chez Sauber, c’était "Tais-toi et conduis, on ne veut pas que tu règles la voiture !". Donc, quand c’est devenu ainsi, cela ne me convenait plus, ça devenait compliqué."

Alors qu'il travaille toujours sur son avenir en NASCAR, Jacques Villeneuve a disputé durant l'hiver le Trophée Andros. Il a d'ailleurs remporté sa première finale le week-end dernier à Lans-en-Vercors.

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