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Villeneuve - Le commissaire-pilote, "une très mauvaise chose"

Consultant et commentateur des Grands Prix sur Canal+, Jacques Villeneuve n’a pas particulièrement apprécié les nombreuses polémiques qui sont survenues lors du Grand Prix du Mexique, et les décisions prises ou non par la FIA.

Max Verstappen, Red Bull Racing RB12, Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid

Photo de: Red Bull Content Pool

Jacques Villeneuve
Max Verstappen, Red Bull Racing RB12, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB12, Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H s'arrête aux stands
Damon Hill avec Johnny Herbert et  Jacques Villeneuve
Jacques Villeneuve
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid devant Max Verstappen, Red Bull Racing RB12 et Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Max Verstappen, Red Bull Racing RB12
Max Verstappen, Red Bull Racing RB12 sur la grille
Fernando Alonso, McLaren avec Jacques Villeneuve
Max Verstappen, Red Bull Racing RB12

La course a été animée par plusieurs incidents controversés, qui n’ont pas tous débouché sur des pénalités. Ce fut notamment le cas de Lewis Hamilton, non sanctionné après avoir court-circuité le premier virage au départ, tandis que Max Verstappen a perdu son podium pour un cas considéré comme similaire en fin de course.

De manière générale, Villeneuve continue de penser que le pilote Red Bull était jusque-là protégé, même s’il a écopé de cinq secondes de pénalité à Mexico et que la FIA a également éclairci les règles concernant la défense en piste suite aux critiques concernant les mouvements dans les zones de freinage. Au-delà du cas Verstappen, le champion du monde 1997 considère que l’inconstance des pénalités est tout simplement l’échec d’un système mis en place depuis quelques années par la FIA et qui ne porte pas ses fruits.

"La Formule 1 a pensé qu’il lui fallait une nouvelle star et qu’elle était là", explique Villeneuve à minute-auto.fr. "Cette nouvelle star, il fallait la pousser et la soutenir, c’est tout. Tous les anciens pilotes qui sont commissaires ne veulent pas nécessairement se faire d’ennemis dans le paddock et se montrent cléments. Certains ont peut-être même des fils qui font du kart et cherchent un budget Red Bull. Il faut faire attention à tout."

"Ce pilote invité, c’est une très mauvaise chose. Le modèle utilisé en Moto GP est bien plus intelligent puisqu’ils ont cherché un ancien pilote [Loris Capirossi], payé pour faire un job précis. Il n’a donc pas besoin de jouer la politique et de se faire des amis. Le système utilisé en F1, qui s’annonçait être une bonne idée au début, ne l’est finalement pas."

Villeneuve ajoute qu’il faudrait rendre une certaine forme de liberté aux pilotes : "Il faut laisser les pilotes s’expliquer entre eux, se lâcher. Avant, quand un pilote en bloquait un autre, il se faisait bloquer à la qualification suivante et on n'en parlait plus. Du coup, personne ne bloquait personne, surtout qu’à force de se faire des ennemis ça devenait difficile. Un pilote comme Verstappen aurait vécu un calvaire."

Des interrogations sur la diffusion des radios

L’autre polémique qui a agité le Grand Prix du Mexique concerne Sebastian Vettel, dont les propos insultants à la radio envers le directeur de course Charlie Whiting n’ont finalement pas été sanctionnés par la FIA, à titre "exceptionnel". Notamment parce que le quadruple champion du monde a immédiatement présenté des excuses.

Pour Villeneuve, l’Allemand n’aurait pas dû bénéficier de ce traitement faveur, même si le Canadien s’interroge également sur la manière dont les communications radio sont diffusées de manière parcimonieuse.

"On se demande d’ailleurs pourquoi la plupart des conversations radio ne passent pas à la télé mais celle-là si", s’étonne Villeneuve. "Finalement, on entend très peu de discussions stratégiques mais beaucoup de pilotes se plaindre, comme si c’est ce qui était recherché par la télévision. Ce n’est pas bon pour la F1, il faudrait peut-être arrêter avec ça. Tous les pilotes en racontent des tonnes à la radio et c’est normal parce qu’ils discutent normalement en privé avec leur ingénieur de course. Ca ne devrait pas être rendu public."

"Je ne suis pas sûr qu’il soit au courant que le message pouvait passer à la télé. Qu’il soit transmis à Charlie Whiting oui, mais pas que les téléspectateurs allaient l’entendre eux aussi. Mais oui, il insulte l’arbitre et, au foot, il aurait sans doute pris un carton rouge, alors pourquoi pas le disqualifier pour le Grand Prix suivant. Mais il n’y a pas réellement de réglementation sur ce genre de situation, donc c’est difficilement pénalisable. Je pense donc qu’on a trouvé un prétexte pour le pénaliser en course, surtout que dix secondes c’est du jamais vu. Surtout que Verstappen ne prend que cinq secondes lui."

"Les pilotes doivent montrer l’exemple, on ne peut pas faire passer ce genre de message devant des enfants. Maintenant, je pense que la leçon est comprise et qu’il y aura plus de retenue de la part des pilotes. Et au lieu de se plaindre sans arrêt, les pilotes feraient mieux de devenir des hommes. Ça en devient ridicule."

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