Vivement critiqué, Maldonado veut gagner à nouveau
Pastor Maldonado, Lotus F1 Team
XPB Images
Vainqueur du Grand Prix d'Espagne il y a trois ans, Pastor Maldonado reste convaincu qu'il peut gagner à nouveau, même si ses performances n'ont pas toujours été optimales depuis.
Depuis son arrivée en F1 chez Williams en 2011, lorsqu'il était alors Champion GP2 en titre, le pilotage de Maldonado s'est souvent montré risqué et le Vénézuélien a fait l'objet de nombreuses critiques et moqueries sur les réseaux sociaux, entre autres.
"Je suis un pilote de F1, il y a beaucoup de fans en face de nous et cela représente beaucoup d'espoirs misés en nous, en particulier dans mon pays," déclare Maldonado à Sky. "On m'attribue parfois des torts que je n'ai pas, en cas d'accrochage. Il est évident que tout n'est pas tout noir ou tout blanc."
Si Maldonado est bel et bien vainqueur de Grand Prix, le pilote Lotus affiche un bilan comptable catastrophique : si l'on excepte la saison 2012 (45 points, dont 25 à Barcelone), il n'a en effet inscrit que quatre unités depuis son arrivée au plus haut niveau!
PDVSA : "Une certaine pression politique"
Il n'est un secret pour personne que l'entreprise pétrolière du Venezuela, PDVSA, soutient fortement Maldonado. Au point que certains n'hésitent pas à affirmer que sans son sponsor - qui rapporte un peu moins de 30 millions d'euros par saison à Lotus - il n'aurait pas sa place sur la grille de départ. Mais le pilote le confirme : le soutien de PDVSA n'est pas sans conséquence.
"Je fais également face à une certaine pression politique," concède Maldonado. "Au Venezuela, certains désaccords politiques provoquent des tensions. Le gouvernement me soutient depuis longtemps mais leurs opposants ne sont pas d'accord."
"Mais cela fait partie de ma vie, j'essaie de rester concentré et de donner le meilleur lors de chaque course. Je vis avec cela depuis mes débuts, cela fait plus de dix ans qu'ils me soutiennent. A l'époque, l'objectif était clairement d'atteindre la Formule 1."
"Je subis donc la pression de tout un pays, et il est parfois difficile pour moi d'expliquer que nous ne disposons pas de tous les outils pour gagner. Mais c'est la F1, c'est ce que j'aime, je suis certain de pouvoir encore gagner, j'espère de nombreuses fois!"
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