Vmax, freins et pneus : Les craintes de Sauber pour Monza

Avec un compteur toujours vierge, Sauber garde de nouveau l'espoir de débloquer la situation ce week-end à Monza. Pour l'écurie suisse, cette course proche de ses bases suisses est la dernière occasion de pouvoir enfin briller en Europe. Ce sera néanmoins compliqué avec une C33 rétive, qui manque de puissance avec une exploitation difficile du bloc Ferrari, tandis que les pilotes sont régulièrement en difficulté sur les freinages. Deux points clés pour aller vite sur l'Autodromo Nazionale.

"Courir à Monza est spécial", souligne Giampaolo Dall’Ara, directeur de l'ingénierie chez Sauber. "Les challenges posés par un tel circuit sont uniques. Sur les longues lignes droites, la voiture va à des vitesses qui ne sont pas atteintes ailleurs. Même si le nombre de virages sur un tour est faible, chaque type de virage est proposé. Un gros freinage est fondamental, autant que la traction à la sortie des chicanes et la stabilité sur les bosses et les vibreurs."

La crainte concerne également les pneumatiques, puisque Pirelli a opté pour les gommes les plus dures de sa gamme. Un choix qualifié de "très conservateur" chez Sauber. "Nous suspectons que plusieurs équipes seront en difficulté avec les pneus durs et la fenêtre de fonctionnement par rapport aux températures", ajoute Dall’Ara.

Vendredi matin, lors de la première séance d'essais libres, Giedo van der Garde sera de nouveau au volant de la C33. Il occupera le baquet d'Adrian Sutil, qui retrouvera sa place lors des EL2 pour la suite du week-end.