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Vowles fait son mea culpa sur le talent de Sargeant

Mercedes n'avait pas saisi l'opportunité de recruter Logan Sargeant dans son programme de jeunes pilotes, mais Williams ne s'est pas fait prier. À raison, estime le nouveau directeur d'équipe James Vowles.

Logan Sargeant, Williams Racing

Logan Sargeant, Williams Racing

Williams

Logan Sargeant vient de faire ses débuts en Formule 1 avec Williams, alors que sa carrière en monoplace a bien failli s'interrompre prématurément fin 2020 ou 2021, faute de budget. Troisième de FIA F3 à quatre points du titre en 2020, Sargeant n'avait pas de perspectives dans les monoplaces européennes et voyait à contre-cœur son avenir en Endurance ou en IndyCar, avant de finalement réaliser une seconde campagne convaincante dans la discipline au sein de la modeste écurie Charouz, avec une victoire à la clé. L'année suivante, il allait prendre la quatrième place du championnat de F2 en tant que rookie, s'imposant lors de deux Courses Principales.

Williams avait décelé le potentiel de Sargeant en le recrutant au sein de son académie fin 2021 avant de le titulariser en Formule 1 un an plus tard. Mercedes avait l'occasion de le faire auparavant mais a laissé filer le jeune loup américain, et James Vowles reconnaît avoir commis une erreur de jugement.

"Mon chemin a croisé celui de Logan il y a plusieurs années", explique Vowles, nouveau directeur de Williams Racing mais ancien stratège en chef du côté de Mercedes AMG F1, où il jouait également un rôle au sein du programme de jeunes pilotes. "Il est venu chez Mercedes pour une évaluation sur le simulateur, et je m'intéressais à lui car il était performant, surtout si l'on regarde ses performances en Formule 3 dans une écurie moyenne [Charouz en 2021, ndlr]. Il était [chez Prema en 2020] avec Oscar [Piastri], et j'ai aussi beaucoup d'estime pour Oscar."

"À l'époque, chez Mercedes, nous avions un bon ensemble de pilotes, alors c'est là que s'est achevée ma relation avec lui. Puis, avant mon arrivée chez Williams, Williams a financé – c'est très important de le dire – sa carrière en Formule 2, et il est désormais salarié en tant que pilote professionnel. Williams l'a financé car ils étaient convaincus qu'il avait un vrai talent."

"Ma réticence venait du fait qu'avant [sa saison en F2], c'était difficile de vraiment l'évaluer. Mais je dois dire, maintenant qu'il est dans la voiture et que j'ai la capacité d'étudier ses données, il mérite d'être là. Grâce à l'investissement judicieux de Williams, il est désormais pilote professionnel et mérite d'être sur la grille. Cela montre juste que dans ma vie précédente, j'avais tort et Williams avait raison."

Les débuts de Sargeant en Formule 1 sont jusqu'à présent plutôt convaincants, puisqu'il s'est qualifié 16e à Bahreïn au volant de sa modeste Williams et aurait composté son ticket pour la Q2 à Djeddah s'il n'avait pas mis quelques centimètres de ses roues dans une zone interdite par la direction de course. Le dimanche, il s'est classé 12e et 16e respectivement.

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