Vettel affirme que la VSC comporte une faille
Sebastian Vettel affirme que le système de voiture de sécurité virtuelle utilisé en Formule 1 comporte une faille dont ses rivaux profitent allègrement.
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09 et Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H
Andrew Hone / Motorsport Images
Sebastian Vettel s'est classé quatrième du Grand Prix d'Espagne après avoir perdu deux places sous VSC au profit de Valtteri Bottas et de Max Verstappen, tentant alors d'effectuer un deuxième changement de pneus quand ses adversaires étaient sur une stratégie à un seul arrêt.
Malgré un rythme limité pour tous les concurrents sous VSC, Vettel a perdu 15 secondes sur Bottas et 13 secondes sur Verstappen lors de la neutralisation, et n'est jamais parvenu à rattraper ce retard malgré ses gommes neuves. S'il est convaincu que l'état de ses pneus précédents rendait l'arrêt impératif, le pilote Ferrari se sent quelque peu floué.
"C'est pareil pour tout le monde, mais la FIA nous fournit un système qui nous fait suivre un temps minimal, tout le monde doit ralentir, je crois, de 40%, mais je crois que tout le monde est conscient qu'on peut gagner du temps sous VSC en faisant autre chose qu'en suivant simplement le temps minimal : en gagnant de la distance", affirme Vettel.
"Je pense donc que nous devrions avoir un système qui n'a pas cette faille, car cela nous contraint à prendre des trajectoires ridicules en piste, et tout le monde le fait, donc je ne pense pas que ce soit un secret. Notre sport devrait faire mieux que de fournir un logiciel qui est simplement médiocre et nous permet de trouver de la performance supplémentaire ainsi."
Le directeur de course Charlie Whiting a réagi aux commentaires de Vettel, avec lesquels il s'avère en désaccord total.
"Je ne sais pas de quoi il parle, franchement", rétorque Whiting. "La VSC a une cartographie dans l'ECU qui est 30% plus lente qu'un tour rapide. Les pilotes doivent suivre ce tour. C'est mesuré tous les 50 mètres tout au long du circuit. C'est mesuré là où c'est pertinent par rapport au tour de référence, et ça donne un plus ou un moins. Tous les 50 mètres, les pilotes reçoivent un message leur indiquant s'ils sont en avance ou en retard. Ils ont le droit d'être dans le négatif tant qu'ils sont dans le positif une fois dans chaque mini-secteur et à la première ligne de Safety Car. Si c'est mesuré tous les 50 mètres, alors tout avantage que l'on peut obtenir en prenant une trajectoire différente en piste est absolument minime. Je vois plus ou moins ce qu'il veut dire, mais la trajectoire de course est optimale."
Propos recueillis par Scott Mitchell et Roberto Chinchero
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