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Wehrlein forfait : Sauber dément la théorie du complot

Pour un deuxième Grand Prix de suite, Pascal Wehrlein a déclaré forfait en raison d'une préparation physique insuffisante suite à la blessure au dos qu'il a contractée lors de la Race of Champions de Miami.

Pascal Wehrlein, Sauber C36

Pascal Wehrlein, Sauber C36

XPB Images

Pascal Wehrlein, Sauber C36
Pascal Wehrlein, Sauber
Pascal Wehrlein, Sauber C36-Ferrari
Monisha Kaltenborn, directrice de Sauber
Accrochage de Pascal Wehrlein avec Felipe Massa au volant de la Polaris Slingshot SLR
Pascal Wehrlein, Sauber C36-Ferrari
Pascal Wehrlein, Sauber
Pascal Wehrlein, Sauber C36

L'Allemand avait déjà dû faire l'impasse sur la première semaine des essais de Barcelone avant de se rendre compte à l'issue des deux premières séances d'essais libres du Grand Prix d'Australie qu'il n'était pas capable de mener le week-end à son terme.

Cependant, son deuxième forfait consécutif a été la source de rumeurs selon lesquelles son absence pourrait cacher une véritable blessure, ce que nie catégoriquement Monisha Kaltenborn, directrice de l'écurie Sauber.

Lorsque Motorsport.com lui a demandé comment elle réagissait à la théorie du complot, Kaltenborn a répondu : "Je vais devoir vous décevoir, c'est en fait très simple, et ce n'est peut-être pas suffisamment croustillant pour que certaines personnes le vendent mieux."

"Les véritables faits sont les suivants : il a eu cet accident aux États-Unis, et la plupart d'entre nous ont vu les images. On a vu que c'était un sacré impact ; son dos en particulier a souffert en conséquence, il a subi une grande force. Ce genre de choses est à prendre au sérieux."

"Depuis cet accident, il a reçu des instructions médicales très claires, selon lesquelles il n'a pas pu beaucoup s'entraîner. Cela nous a surpris qu'il ait reçu l'approbation des médecins pour reprendre le volant de la voiture si vite, et ceux-ci nous ont également dit que c'était le résultat de son excellente condition physique."

"Nous l'avons mis dans la voiture progressivement, jamais pour une journée entière mais pour des demi-journées. Mais nous savons tous qu'il y a quelque chose qu'il a manqué et qu'il a dû rattraper. Si vous étiez au second test, ou à la première course, vous avez déjà vu la différence que cela faisait pour Pascal. Mais cela prend du temps à rattraper. Nous ne pouvons pas faire des miracles."

Pascal Wehrlein n'est pas présent au Grand Prix de Chine ce week-end, se focalisant sur sa préparation physique dans le but de participer à la course de Bahreïn la semaine prochaine. Une décision à ce sujet sera prise en début de semaine prochaine.

Comme Pérez en 2011

Quoi qu'il en soit, Kaltenborn a déploré que la décision du jeune pilote allemand soit critiquée : "Je ne comprends pas. Il voulait vraiment être là, il s'est vraiment entraîné dur pour ça. On ne peut pas faire le forcing, et quand le pilote le dit, on ne peut simplement pas prendre ce risque."

"C'est pourquoi je ne le comprends pas, surtout parce qu'on connaît sa personnalité et on sait à quel point il est ambitieux et quels rêves il a. C'est très injuste. Cela a eu un impact énorme, cette compression de sa vertèbre. On ne peut pas sous-estimer ce genre de choses."

Kaltenborn prend notamment l'exemple de Sergio Pérez, victime d'une commotion cérébrale lors d'un violent accident à Monaco en 2011, alors qu'il était justement pilote Sauber. Le Mexicain avait participé aux EL1 de la course suivante, au Canada, avant de déclarer forfait pour le reste du week-end, ne se sentant alors pas prêt physiquement.

"Ce n'est peut-être pas passionnant, mais c'est comme ça. Vous avez mentionné les exemples : Sergio [Pérez] voulait piloter au Canada [en 2011], et cela n'a pas fonctionné, donc il a fallu qu'il jette l'éponge. On ne peut pas comparer ces accidents. Et même pour Marcus [Ericsson] après son accident l'an dernier, ce n'était pas facile d'être dans la voiture parce que le corps prend son temps. C'est aussi simple que ça", conclut l'Indienne.

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