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Selon Williams, le nombre de partenaires américains en F1 a doublé

D'après James Bower, directeur commercial de Williams, le nombre d'entreprises américaines impliquées en Formule 1 a doublé depuis l'arrivée de Liberty Media, il y a quelques années.

Nicholas Latifi, Williams FW44, Esteban Ocon, Alpine A522, Alex Albon, Williams FW44, au départ

Nicholas Latifi, Williams FW44, Esteban Ocon, Alpine A522, Alex Albon, Williams FW44, au départ

Jerry Andre / Motorsport Images

Après avoir lutté pendant des années pour conquérir le marché américain, la F1 est désormais en plein essor aux États-Unis. L'an prochain, le championnat y organisera trois Grands Prix, Las Vegas venant s'ajouter à Miami et Austin, toutefois la popularité de la F1 outre-Atlantique ne se limite pas au nombre de courses. Ces dernières années, un certain nombre d'entreprises américaines de haute technologie, notamment Amazon, Google et Oracle, ont fait leur entrée sur les circuits.

S'exprimant lors du forum "Business of F1" organisé par le Financial Times et Motorsport Network, James Bower, directeur commercial de Williams, a confié qu'une analyse menée par l'équipe britannique avait montré une augmentation considérable du nombre d'entreprises américaines impliquées dans la catégorie reine du sport automobile.

"En 2015, on comptait 45 entreprises basées aux États-Unis [en F1], pour l'instant cette année il y en a 108, donc ça a doublé", a-t-il expliqué. "Pour parler des partenaires techniques, je pense que la F1 est sans aucun doute la discipline sportive qui dépend le plus des données, donc nous observons une arrivée massive d'entreprises de haute technologie venant en particulier d'Amérique du Nord."

"Il est intéressant de noter que chez nous, chez Williams, nous sommes détenus depuis peu par Dorilton, et peu de gens savent ce que fait Dorilton. C'est une société d'investissement privée basée à New York qui possède plusieurs entreprises. L'une des choses en leur possession est une filiale de capital de risque, Dorilton Ventures, que l'on peut voir sur les voitures et les pilotes."

"Ils profitent de la F1 avec les fondateurs de ces jeunes entreprises du secteur de la haute technologie parce qu'il se trouve que ces fondateurs aiment tous la F1, même s'ils sont aux États-Unis. Ils profitent de l'occasion d'investir dans ces entreprises avec Williams, en faisant face aux grandes firmes d'investissement établies de la Silicon Valley, en disant en gros qu'ils vont les intégrer à l'équipe, et ça attire énormément les gens."

Alex Albon, Williams FW44

Alex Albon, Williams FW44

Bower a également indiqué que même si la croissance de la F1 aux États-Unis s'apparentait à "un succès immédiat" d'un point de vue extérieur, l'on pouvait en retrouver l'origine dès 2012, lors du retour du Grand Prix des États-Unis au calendrier.

"Nous avons vraiment commencé à noter la croissance à ce moment-là, en ayant [une course aux États-Unis], et aussi avec la diffusion de la F1 aux États-Unis par ESPN [depuis 2018]. Nous voyons la démographie devenir un peu plus jeune [et] l'augmentation progressive des audiences qui contribue vraiment à la croissance de la F1", a déclaré Bower.

"Et puis, bien sûr, sur les cinq dernières années, [nous avons vu] la mise en place de processus de marketing et de management de premier ordre avec le rachat de la F1 par Liberty, qui a simplement fait croître la F1. Ça a été phénoménal et couronné par Drive To Survive. Bien sûr, la nouvelle course à Miami a été incroyable. Donc oui, c'est une croissance énorme."

Chloe Targett-Adams, responsable mondiale de la F1 pour la promotion des courses, a joué un rôle majeur dans l'ajout des GP de Miami et Las Vegas au calendrier. Elle a estimé que la F1 avait "enfin réussi à trouver la combinaison parfaite entre un excellent produit course, une incroyable génération de jeunes pilotes héroïques et l'effet Netflix".

"Nous avons commencé à travailler sur Miami en tant que destination en 2017 avec les Dolphins", a-t-elle ajouté. "En voyant cela enfin se matérialiser, avec plus de 400 000 [spectateurs] à Austin après un développement de 10 ans, on a l'impression que c'est le bon moment pour que cet engagement soit présent à travers cette génération. C'est à la fois le résultat de tout ces facteurs réunis et le fait de voir cette croissance dans le futur."

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