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Williams ne pense pas avoir perdu une année avec Kubica

Passé tout près d'un baquet de titulaire pour la saison 2018, Robert Kubica a finalement dû attendre une année de plus pour convaincre Williams. Une écurie qui assume la manière dont les décisions ont été prises, et qui n'estime pas avoir perdu du temps sur ce point.

Robert Kubica, Williams FW40

Robert Kubica, Williams FW40

Sutton Motorsport Images

C'est huit ans après son terrible accident de rallye que Robert Kubica va de nouveau prendre le départ d'un Grand Prix. En mars prochain, le Polonais redeviendra le pilote de F1 qu'il n'aurait probablement jamais cessé d'être sans cette épreuve à surmonter. Alors qu'il croyait un tel retour impossible il y a encore un peu plus de deux ans, son pari est réussi. Le plus dur va commencer en ayant à démontrer qu'il mérite le baquet titulaire que Williams lui a octroyé.

Une place que le vainqueur du Grand Prix du Canada 2008 visait déjà l'an passé, mais qui s'était refusée à lui au terme d'un processus de sélection "minutieux" mis en place par l'écurie de Grove. Doublé in extremis par Sergey Sirotkin, il a rongé son frein un an durant, dans la peau d'un réserviste, avant de parvenir à convaincre l'écurie britannique une bonne fois pour toute. Directeur technique et actionnaire de Williams, Paddy Lowe admet que la méthode choisie pour départager les candidats fin 2017 n'avait probablement pas fait les affaires de Kubica. Mais en aucun cas il en vient à considérer qu'une année a été perdue, au contraire.

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"Ce n'est jamais facile de choisir des pilotes sur un critère technique", estime-t-il. "Et en fait, si on se fie au passé, lorsqu'ils n'étaient pas sélectionnés sur un critère technique, très souvent les directeurs d'équipe levaient le doigt comme pour chercher la direction du vent et décidaient qu'ils appréciaient le look d'un pilote puis lui donnaient le job."

"Nous avons suivi un processus assez minutieux, et à partir de là, nous avons choisi Sergey [pour 2018]. Je crois que c'était le bon choix. Mais je ne pense pas que Robert ait été capable de donner le meilleur lui-même avec ce processus. Je pense que ça a été décevant pour lui tout au long de l'année, mais douze mois plus tard, nous avons pu faire un constat, mieux le connaître, et voir ce à quoi il pouvait contribuer et comment il pouvait être performant. Cela a donc également appuyé la décision que nous avions prise."

Robert Kubica, Williams Martini Racing, dans son cockpit

"Je crois que, même avec la manière dont nous avons procédé, la quantité de données est assez limitée. Comme pour de nombreuses choses dans la vie, on fait au mieux avec les données que l'on a en main, puis on prend une décision et on regarde comment ça se passe. Nous sommes à 100% investis pour George [Russell] et Robert, et une fois que nous sommes engagés, ils font à 100% partie du programme et nous travaillons avec eux, ils travaillent avec la voiture. Comme vous le savez, ça se passe comme ça et nous verrons où cela nous mène."

La condition physique n'est plus un sujet

Autour de la titularisation de Robert Kubica se pose non seulement la question de son niveau de performance, mais également celle de sa condition physique. Le pilote de 34 ans a conservé des séquelles importantes de son accident au niveau du bras droit et de la main droite, mais aux dires de ses patrons, les doutes sont évacués et ne figurent plus parmi les sujets de discussion.

"C'est clairement quelque chose que nous devions prendre en compte pour la sélection, car on ne peut pas prétendre que ce ne soit pas un problème, ou un problème éventuel", reconnaît Paddy Lowe. "Mais nous avons pris notre décision et nous sommes confiants pour que Robert soit absolument au top et prêt à revenir en F1. Je n'y pense même plus, ce n'est pas un facteur. Robert est notre pilote, il est 100% compétent, 100% investi, nous sommes à 100% engagés avec lui. Peut-être que d'autres personnes, de l'extérieur, peuvent en parler, mais ça n'est même plus dans nos esprits."

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