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Williams, une saga familiale couronnée à 16 reprises

En vendant son écurie, la famille Williams tourne une page importante de l'Histoire de la Formule 1 mais assure aussi la survie d'une entité emblématique. De 1975 à 1997, l'écurie britannique a notamment décroché la bagatelle de 16 titres mondiaux : neuf chez les constructeurs, sept chez les pilotes.

Alain Prost, Williams FW15C Renault

Alain Prost, Williams FW15C Renault

LAT Images

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Une page d'histoire s'est tournée vendredi en Formule 1, avec l'officialisation de la vente de l'écurie Williams. L'écurie de Grove est passée sous le contrôle d'un fonds d'investissement américain, Dorilton Capital, quittant le giron familial. L'identité va subsister, mais Frank Williams, fondateur et pilier de l'épopée depuis 1975, n'est plus propriétaire de son œuvre. 

Sous sa houlette, Williams a décroché de très nombreux succès, et si le dernier titre mondial remonte désormais à il y a 23 ans, les statistiques restent vertigineuses. En 750 Grands Prix disputés, l'équipe britannique compte 114 victoires (dont 33 doublés), 128 pole positions et 312 podiums.

1980 - Champion du monde des constructeurs et des pilotes

Alan Jones, Williams FW07B Ford Cosworth <

En 1980, cinq ans après les débuts de Williams sous sa forme définitive, Alan Jones est le premier pilote à lui offrir le titre mondial. L'Australien empoche également la couronne chez les pilotes, après une saison durant laquelle il s'impose à cinq reprises et signe trois fois la pole position. Son coéquipier Carlos Reutemann décroche une victoire cette année-là.

1981 - Champion du monde des constructeurs

Carlos Reutemann, Williams FW07C

L'année suivante, Jones et Reutemann sont battus au championnat par Nelson Piquet (Brabham). Néanmoins, les résultats des deux hommes permettent à Williams de conserver son titre mondial chez les constructeurs, avec un bilan de quatre victoires (deux pour chaque pilote) et deux pole positions.

1982 - Champion du monde des pilotes

Keke Rosberg, Williams FW08

En 1982, c'est l'inverse qui se produit, au terme d'une année particulièrement éprouvante et marquée par les drames, parmi lesquels la mort accidentelle de Gilles Villeneuve ou l'accident de Didier Pironi. Le titre semblait promis à l'un des deux pilotes Ferrari, mais la fatalité permet ainsi à Keke Rosberg d'être sacré en fin de saison, malgré une seule victoire décrochée. Williams cède toutefois sa couronne chez les constructeurs, ne terminant que quatrième.

1986 - Champion du monde des Constructeurs

Nigel Mansell, Williams FW11 Honda

Il faut ensuite attendre quatre ans, et l'association entre Williams et Honda, pour voir l'écurie britannique renouer avec le titre mondial. Nigel Mansell et Nelson Piquet se partagent pas moins de neuf victoires (cinq pour le Britannique, quatre pour le Brésilien), signent également deux pole positions chacun et ce solide bilan voit Williams récupérer le titre. Les deux hommes sont toutefois vaincus au championnat par un Alain Prost (McLaren) d'une régularité implacable.

1987 - Champion du monde des constructeurs et des pilotes

Nelson Piquet, Williams FW11B Honda

La saison suivante, Piquet et Mansell confirment, et cette fois c'est le doublé au championnat pour Williams. Le pilote brésilien est sacré devant le Britannique, qui décroche pourtant six des neuf victoires de l'écurie durant la saison. Il est aussi diablement rapide en qualifications avec huit pole positions contre quatre à Piquet, mais ses sept Grands Prix sans marquer de points sont rédhibitoires.

1992 - Champion du monde des constructeurs et des pilotes

Nigel Mansell, Williams FW14B Renault

L'année 1992 est celle du premier sacre pour l'association victorieuse entre Williams et Renault. Nigel Mansell domine outrageusement la saison : il empoche neuf victoires après avoir signé la pole position à 14 reprises. Son coéquipier Riccardo Patrese ne récolte que les miettes avec une victoire et une pole position.

1993 - Champion du monde des constructeurs et des pilotes

Alain Prost, Williams FW15C

Un an plus tard, la Williams-Renault domine toujours autant son sujet, et c'est le revenant Alain Prost, après une année sabbatique, qui en profite. L'année n'est pas si simple qu'il y paraît pour le Français en coulisses, mais il parvient tout de même à décrocher son quatrième et dernier titre mondial, avec sept victoires et 13 pole positions. Damon Hill apporte sa pierre à l'édifice avec trois succès.

1994 - Champion du monde des constructeurs

Le vainqueur Damon Hill, Williams FW16

L'année 1994 est un traumatisme pour Williams, qui voit sa recrue vedette Ayrton Senna se tuer au volant de la FW14 à Imola. Damon Hill doit endosser le costume de prétendant au titre mais échoue face à Michael Schumacher. Le pilote britannique signe tout de même six victoires, Nigel Mansell une pour son retour éclair dans le team.

1996 - Champion du monde des constructeurs et des pilotes

Le vainqueur Damon Hill, Williams FW18

Après avoir échoué les deux années précédentes, Damon Hill décroche le Graal en 1996, toujours au volant d'une Williams-Renault. L'écurie de Grove est alors au sommet et empoche les deux titres mondiaux, puisque Hill signe huit victoires et son coéquipier Jacques Villeneuve s'en offre quatre. Les deux hommes accumulent également 12 pole positions (neuf pour Hill, trois pour Villeneuve).

1997 - Champion du monde des constructeurs et des pilotes

Jacques Villeneuve,  Williams FW19

Hill sacré et parti chez Arrows, Villeneuve prend le relais en 1997. Le duel face à Ferrari et Schumacher est épique, se concluant dans un véritable thriller à Jerez. Le Canadien est sacré après avoir remporté sept victoires et signé dix pole positions. Williams empoche pour la dernière fois à ce jour le titre mondial chez les constructeurs, aidé par la contribution de Heinz-Harald Frentzen (une victoire, une pole). 

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