Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Actualités

Williams n'a "jamais" assez investi en recherche et développement

Pour l'ancien ingénieur Williams, Rob Smedley, l'écurie paie aujourd'hui son manque d'investissement en recherche et développement ainsi que des mauvaises décisions prises, même s'il se refuse à désigner des responsables.

George Russell, Williams Racing FW42

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

Le début de saison de l'écurie Williams a été marqué par le sceau du manque de préparation. L'écurie britannique a d'abord connu une phase de préparation très compliquée lors de laquelle trop de retard s'est accumulé pour que la structure soit capable de faire rouler la FW42 dès les premiers jours des tests hivernaux de Barcelone. Une situation d'autant plus problématique que l'écurie sortait d'une saison 2018 famélique sur le plan des résultats et que beaucoup pensaient que le travail autour de la monoplace 2019 avait été lancé suffisamment tôt pour éviter tout problème.

Las, non seulement la voiture n'a pas beaucoup roulé lors des tests mais en plus il est très vite apparu qu'elle n'avait absolument aucun rythme en plus d'être compliquée à conduire. Des soucis de pièces de rechange ont également handicapé les premiers GP des pilotes, Robert Kubica et George Russell, qui sont par ailleurs régulièrement relégués à plus d'une seconde de leurs concurrents les plus proches en qualifications. Certes, l'écurie de Grove progresse mais la FW42 était tellement loin en performance que cela ne change finalement pas grand-chose à l'affaire, pour le moment.

Lire aussi:

Ancien responsable de la structure britannique, Rob Smedley, qui a quitté l'équipe fin 2018, y a occupé le poste de responsable de la performance. Lors de son passage, débuté en 2014, il a connu la période de renouveau de Williams, sous l'impulsion de la nouvelle technologie moteur et du choix avisé du bloc Mercedes. Mais le déclin a commencé à se faire sentir rapidement, à mesure que d'autres écuries et motoristes prenaient la mesure des V6 turbo hybrides. Ainsi, de deux troisièmes places chez les constructeurs en 2014 et 2015, l'écurie est passée à la cinquième position les deux saisons suivantes avant de chuter au dernier rang l'année dernière

L'ancien ingénieur de Ferrari estime que cette situation est la résultante de mauvais choix, et notamment en termes d'investissements consentis. Pour Motorsport Magazine, il explique : "L'équipe [Williams] avait clairement besoin de beaucoup de travail. Nous avons instauré beaucoup de nouvelles pratiques en matière d'ingénierie, mais l'étape suivante devait être l'investissement en R&D [recherche et développement] et il n'a jamais eu lieu."

"Si vous voulez être un vrai constructeur, il faut avoir ce niveau d'investissement sinon vous êtes relégué au second plan, quelle que soit la qualité de votre personnel. Je ne veux pas parler d'individus en particulier, mais il est clair que certaines mauvaises décisions ont été prises pour que l'équipe soit dans sa position actuelle. C'est vraiment dommage." En début d'année, Paddy Lowe, qui occupait le poste de directeur technique depuis début 2017, a été mis à l'écart devant la préparation hivernale catastrophique de l'écurie. 

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Vettel peine à se trouver en "confiance" dans la Ferrari
Article suivant Mercedes redoute la puissance des Ferrari à Montréal

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse