Wolff décrit une lutte Hamilton/Rosberg "rude"

Après avoir vu Sebastian Vettel oublier ses deux pilotes au départ du Grand Prix du Canada, Toto Wolff a connu une nouvelle déception quand Hamilton et Rosberg sont allés au contact dans le premier virage.

L'incident, que Hamilton a mis sur le compte d'un sous-virage excessif causé par des pneus froids, a forcé Rosberg à couper à travers la zone de dégagement avant de revenir en piste et de se faire déborder de tous les côtés pour tomber jusqu'à la 10e position, ce qui a gâché sa course.

Cette touchette intervient deux courses seulement après l'accrochage entre les deux pilotes lors du Grand Prix d'Espagne. Le directeur exécutif de l'écurie Mercedes a exprimé une certaine frustration au moment de revenir à nouveau sur l'incident.

"C'était une manoeuvre rude. Lewis a dit qu'il avait du sous-virage, et c'est ce que je vais dire ! Du point de vue de l'équipe partir 1er et 2e et ressortir du premier virage 2e et 9e, ce n'est pas plaisant. J'ai une impression de déjà vu. Nous avons ces discussions après chaque course..."

L'Autrichien concède cependant que Rosberg allait de toute façon être en difficulté après s'être placé en position d'être à la merci de son équipier au virage 1. "La question est à quel point vous pouvez réussir cela à l'extérieur. Le virage 1 au Canada est difficile et il y a un dégagement en asphalte. S'il y avait un mur là-bas, vous n'auriez pas le problème, mais si vous êtes à l'intérieur, vous dictez la trajectoire."

Messages d'alerte

Le passage hors piste de Nico Rosberg a fait se loger des débris dans certains endroits de la voiture, ce qui a entraîné des complications et notamment une surchauffe qui a précipité la multiplication des alertes sur le volant de la W07 Hybrid.

"Nico a probablement eu toutes les alertes que vous pouvez avoir sur l'écran. Quand il est sorti large dans le virage 1 sur l'herbe, nous pensons qu'il a bouché une partie des refroidissements. Donc nous avions des alertes pour les étriers, les disques et la boite de vitesses."

"Ensuite ça s'est un peu réglé et puis à la fin le problème d'essence est arrivé par-dessus. Ça distrait le pilote. Il demandait si c'était réel, mais nous n'avons jamais dépassé les limites au-delà desquelles le moteur pouvait être endommagé. Donc c'était gérable."

Enfin, s'exprimant sur le tête-à-queue final de l'Allemand, dans sa lutte avec Max Verstappen, Wolff déclare : "Nico était limite en essence donc nous devions prendre du recul et puis revenir et Verstappen défendait très bien. C'était un freinage tardif et ensuite il a perdu la voiture."

Le départ du GP du Canada en vidéo