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Wolff - La F1 ne doit pas tester tout et n'importe quoi

Pour Toto Wolff, directeur exécutif de Mercedes, la Formule 1 ne doit pas devenir un lieu d'expérimentation incessante de nouvelles règles destinées à améliorer ses audiences, d'autant plus que la discipline ne se porte pas si mal.

Toto Wolff, directeur exécutif Mercedes AMG F1 lors de la conférence de presse de la FIA

XPB Images

Toto Wolff, sur le muret des stands Mercedes
Toto Wolff, directeur exécutif Mercedes
La grille de départ
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid mène au départ
Sean Bratches, manager, opérations commerciales ; Chase Carey, président et directeur général de la Formule 1 ; Ross Brawn, manager, sports mécaniques
Toto Wolff, Directeur Exécutif Mercedes AMG F1 lors de la conférence de presse de la FIA
Valtteri Bottas, Williams FW38, devant Jenson Button, McLaren MP4-31 et Romain Grosjean, Haas VF-16, au départ
Un spectacle aérien au-dessus de la grille de départ
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09, sur la grille de départ

Alors que Liberty Media met en place sa structure et réfléchit aux projets de l'après-Ecclestone en Formule 1, le dirigeant de l'écurie Mercedes AMG a appelé à la prudence et à la mesure sur la questions des changements qui pourraient être faits pour améliorer le spectacle.

Selon lui, chacune des décisions prises doit être mûrement réfléchie et ne pas aller à l'encontre du noyau dur du public de la F1, qui lui permet toujours d'être parmi les sports les plus regardés au monde.

"Je pense que nous devons avoir conscience que la Formule 1 est un sport technique, donc elle va toujours polariser", explique-t-il dans une interview sur le site internet de Mercedes ce jeudi. "Il y a des gens qui disent toujours qu'ils détestent cela et d'autres qui vont dire qu'ils adorent cela. C'est normal. Mais une chose est sûre : nous ne devrions pas en faire un bêta test."

"Nous ne devrions pas jouer avec nos fans fidèles et notre public en introduisant des règles et des règlements qui n'ont pas été évalués proprement. Nous devrions utiliser des données dans le cadre d'une approche scientifique et voir ce qui fonctionne dans d'autres sports et d'autres plateformes de divertissement, et ensuite combiner cela avec les plus grandes forces et atouts de la Formule 1."

Une vision des choses qui rejoint donc plutôt celle de Ross Brawn, le nouveau directeur des sports mécaniques du Formula One Group, qui doit travailler à l'amélioration de la compétition et qui souhaite surtout pouvoir effectuer une étude approfondie et une consultation des fans avant de lancer un plan sur plusieurs années.

La F1 n'est pas en mauvais état

Pour Wolff, il est faux de suggérer que la F1 est une discipline qui ne fonctionne plus car, en dépit de domaines qui sont à améliorer, les audiences demeurent importantes et la plupart des fans sont loyaux.

"Étant donné que nous, en tant qu'équipe, avons fait du très bon travail lors des dernières saisons, les audiences se sont développées d'une façon très positive. Lors des dernières courses, nous avons eu des audiences records sur certains marchés [...] Il y a eu beaucoup de discussions concernant le fait que la F1 ne va pas bien. En fait, nous avons plutôt bien fait étant donné que le marché a énormément changé."

"Je doute que les plus jeunes générations allument la télé traditionnelle à deux heures pile un dimanche après-midi. Ils s'attendent à regarder cela sur un appareil mobile ou via les réseaux sociaux. Cependant, nos audiences sont assez fortes."

"Nous ne devons pas dénigrer le sport, car il n'est pas en mauvais état. Il y a des façons de l'optimiser et il y a des domaines qui sont des angles morts dans lesquels nous n'avons pas beaucoup travaillé, par exemple l'environnement numérique et les réseaux sociaux. Mais nous devons les comprendre."

Le numérique

Parmi les objectifs annoncés par Liberty Media, celui de conquérir les réseaux sociaux et les plateformes numériques figure en bonne position comme un possible facteur de croissance, après des années de méfiance de la part de Bernie Ecclestone.

Wolff veut tempérer les ardeurs. "Les réseaux sociaux sont très importants comme outil marketing pour impliquer notre public, à la fois les fans et les futurs fans. Mais nous avons de loyaux partenaires avec des chaînes de télévision qui diffusent notre sport depuis longtemps et ont aidé à contribuer aux revenus des équipes."

"On ne peut pas offrir cela gratuitement dans le monde numérique. On peut voir cela comme un outil marketing mais pas comme la solution à tous les problèmes."

"La fin de l'ère Ecclestone est une chose assez énorme. Je suis très curieux et optimiste sur ce que l'avenir réserve. Mais une chose est sûre : la roue tourne très vite et l'information d'hier n'intéresse plus personne."

"Nous devons accueillir l'avenir à bras ouverts et nous ne devrions pas être trop nostalgiques du passé. La discipline a une immense opportunité de grandir et grandir encore et nous pourrions tous bénéficier de cela. Nous devons pousser dans ce sens."

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