Wolff - Les V6 turbo ne sont pas un échec
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06
XPB Images
Depuis leur arrivée en Formule 1 pour la saison 2014, les moteurs V6 turbo ont rencontré un accueil critique mitigé.
Il leur a notamment été reproché de ne pas être assez bruyants et d'avoir été trop coûteux. Le prix des nouvelles unités de puissance pourrait avoir contribué aux difficultés financières qui ont mis en péril les deux petites équipes du plateau, Marussia et Caterham, l'an dernier. Par exemple, la facture pour le moteur Renault était estimée à plus de 20 millions d'euros en 2014.
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Par ailleurs, la nouvelle technologie moteur avait été bien mieux abordée par Mercedes, ce qui avait grandement contribué à la domination de l'écurie anglo-allemande.
Cependant, cette année, la Scuderia Ferrari s'est hissée à un niveau très proche de celui de Mercedes. Aussi le directeur exécutif des Flèches d'argent refuse-t-il de qualifier la nouvelle réglementation d'échec.
"Je ne pense pas que ce soit un échec", relativise Toto Wolff. "Nous sommes clairement confrontés, comme tout autre sport, à des défis. Et il faut être capable de se réinventer si on pense que la formule ou le format ne sont pas assez bons".
"Je pense qu'avec la renaissance de Ferrari, il y a une bataille très disputée pour le championnat ; nous avons vu des signes, lors des dernières courses, que l'audience croît depuis quelques temps".
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Wolff reconnaît toutefois, en sa qualité de dirigeant d'équipe, ne pas être le mieux placé pour juger de la réussite de la nouvelle formule. L'Autrichien préfère faire confiance au grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone.
"On voit clairement des différences entre les promoteurs et le spectacle qu'ils peuvent mettre en place", commente-t-il. "Mais encore une fois, dans mon rôle, ce n'est pas vraiment à moi de juger si le spectacle est assez bon ou non, parce que je ne vends pas de tickets et je n'essaie pas de faire signer des promoteurs ou des chaînes de télévision".
"Il faut donc suivre les conseils de Bernie à ce sujet, c'est son travail. Ce que nous pouvons faire, c'est faire partie de ces discussions et apporter notre point de vue ; nous devons orienter la discussion de façon sensée en disant ce qui nous semble être juste ou non".
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Il demeure important pour Mercedes de faire valoir ses intérêts, mais l'écurie championne du monde en titre se pliera aux décisions prises par le groupe stratégique.
"De ma perspective, c'est ce qui est important pour Mercedes du point de vue de la technologie, du point de vue de la communication ; il s'agit de la façon dont nous nous voyons dans ce sport et comment nous voyons ce sport lui-même. Nous essayons de mettre cette opinion sur la table. Après, il y a une gestion en place et une décision va être prise", conclut Wolff.
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