Les équipes françaises sont-elles plus professionnelles?

De Vries est bien placé pour s'exprimer à ce sujet ayant disputé sa première saison en monoplace au sein de la formation française R-Ace GP en Formule Renault 2.0 en 2012, avant de rejoindre l'équipe finlandaise Koiranen GP pour les deux campagnes suivantes dans la même discipline, où il a été sacré l'an passé.

Cette saison, de Vries évolue à nouveau au sein d'une écurie française, à savoir DAMS, et ne cache pas que s'y adapter fait partie des tâches qu'il a dû affronter.

"J’étais avec une équipe française dans ma première saison [en FR2.0] et cela m’a pris du temps de m’habituer à Koiranen en venant d’une équipe française," explique le Néerlandais. "Et c’était l’inverse à nouveau, en revenant dans une équipe française depuis Koiranen. Elles ont une certaine façon de travailler, ce qui est bien et montre qu’elles sont capables d’être performantes."

Des compétences en ingénierie

Plus précisément, qu'est-ce qui différencie les écuries françaises des autres? "Les équipes françaises ont une certaine façon de travailler," répond de Vries. "Elles font et elles ont beaucoup de recherches basées sur la théorie."

"Et je pense que d’autres équipes - surtout en FR2.0, car plus haut on est, plus c’est professionnel - mais en FR2.0, il y a encore des équipes qui continuent avec une expérience pratique, sans avoir des compétences en ingénierie. Et dans les équipes françaises, ça n’existe pas vraiment."

"Bien sûr, les ingénieurs ont de l’expérience, donc ils finissent par avoir de l’expérience pratique, mais cela vient principalement de la théorie. Je pense que la culture française est différente, et je pense qu’on le ressent dans le fonctionnement de notre équipe," conclut le pilote DAMS, qui a signé plusieurs beaux résultats au sein de l'écurie française.