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Top 10 - Les meilleurs pilotes F3.5 en 2016

Qui ont été les meilleurs pilotes du championnat 2016 de Formule V8 3.5 ? Nous analysons la saison de chaque membre de notre top 10.

Le départ

Le départ

Formula V8 3.5

Le départ
Aurélien Panis, Arden Motorsport
Jack Aitken, RP Motorsport
Jack Aitken, RP Motorsport
Jack Aitken, ART Grand Prix
Jack Aitken, RP Motorsport
Yu Kanamaru, Teo Martin Motorsport
Yu Kanamaru, Teo Martin Motorsport
Yu Kanamaru, Teo Martin Motorsport
Matevos Isaakyan, SMP Racing
Matevos Isaakyan, SMP Racing
Matevos Isaakyan, SMP Racing
Rene Binder, Lotus
Rene Binder, Lotus
Rene Binder, Lotus
Aurélien Panis, Arden Motorsport
Aurelien Panis, Arden Motorsport
Aurelien Panis, Arden Motorsport
Roy Nissany, Lotus sort de piste
Roy Nissany, Lotus
Roy Nissany, Lotus
Roy Nissany, Lotus
Matthieu Vaxiviere, SMP Racing
Matthieu Vaxiviere, SMP Racing
Matthieu Vaxiviere, SMP Racing
Matthieu Vaxiviere, SMP Racing
Egor Orudzhev, Arden Motorsport
Egor Orudzhev, Arden Motorsport
Egor Orudzhev, Arden Motorsport
Egor Orudzhev, Arden Motorsport
Tom Dillmann, AVF
Le vainqueur Tom Dillmann, AVF
Le vainqueur Tom Dillmann, AVF
Tom Dillmann, AVF
Louis Deletraz, Fortec Motorsports; Tom Dillmann, AVF
Louis Deletraz, Fortec Motorsports
Louis Deletraz, Fortec Motorsports
Podium : Louis Deletraz, Fortec Motorsports
Louis Deletraz, Fortec Motorsports

10.  Jack Aitken

RP Motorsport

15e, 14 points (4 courses)

Il peut paraître incongru de placer dans ce classement un pilote qui n'a disputé que les quatre dernières courses de la saison. Il convient toutefois de rappeler que la plateau était peu fourni et que Jack Aitken, en marge de sa campagne GP3, a démontré une rapidité impressionnante pour ses débuts tardifs en Formule V8 3.5.

Sur les quatre séances qualificatives auxquelles il a participé, la position moyenne d'Aitken est de 2,5, et l'Écossais-Coréen s'est qualifié trois fois à moins de deux dixièmes de la pole position – absolument impressionnant. En comparaison, la place moyenne des candidats au titre, Louis Delétraz et Tom Dillmann, sur les mêmes séances est respectivement de 3,75 et 6...

Les départs ont logiquement été le point faible d'Aitken, qui a perdu de nombreuses places à l'extinction des feux lors de chaque course, mais son rythme était très bon sur les longs relais. Cela lui a permis de marquer des points à deux reprises, avec notamment une quatrième place à Jerez.

9.  Yu Kanamaru

Teo Martín Motorsport

8e, 85 points

On n'a pas beaucoup vu Yu Kanamaru à l'image lors de cette saison 2016, mais le pilote Teo Martín a été très régulier dans les points du début à la fin de l'année avec 15 entrées dans le top 10 – seuls Tom Dillmann et Louis Delétraz ont fait mieux.

Kanamaru a régulièrement dominé sa coéquipière Beitske Visser, pourtant plus expérimentée, et est passé près du podium à plusieurs reprises, notamment lors de la première course de Spa-Francorchamps, où le Japonais a franchi le drapeau à damier à... deux secondes de la victoire !

Kanamaru n'était pas suffisamment rapide pour jouer aux avant-postes, mais dans l'ensemble, c'est une saison fort honnête.

8.  Matevos Isaakyan

SMP Racing

9e, 70 points (14 courses)

Victoire : 1 ( Jerez C1)

La saison a très mal commencé pour Matevos Isaakyan, c'est le moins que l'on puisse dire. Le benjamin du plateau a abandonné à quatre reprises lors des six premières courses, le plus souvent en raison de sorties de piste. À Spa-Francorchamps, Isaakyan a même percuté le mur à Eau Rouge dans son tour de mise en grille, un crash qui l'a envoyé à l'hôpital, si bien qu'à mi-saison, il pointait derrière le quinquagénaire Giuseppe Cipriani au championnat.

Isaakyan a donné la priorité à son programme GP3 cette saison, mais cela ne l'a pas empêché d'effectuer des progrès notables en Formule V8 3.5, avec une pole position suivie d'un podium au Red Bull Ring, ainsi qu'une première victoire à Jerez. Prometteur, à seulement 18 ans.

7.  René Binder

Lotus

7e, 161 points

On ne s'attendait pas vraiment à ce que René Binder soit mathématiquement en lice pour le titre à l'aube du dernier meeting de la saison. Après tout, nous parlons ici d'un pilote qui n'a marqué que 16 points en trois saisons de GP2.

À défaut d'être particulièrement rapide, Binder a toutefois été très régulier avec dix arrivées dans le top 5, au volant d'une Lotus toujours véloce. Sa meilleure opportunité de victoire fut la deuxième course de Monza, qu'il a passée juste derrière l'Arden d'Egor Orudzhev sans jamais trouver l'ouverture.

Malgré une saison correcte, on est en droit de se demander quel avenir a l'Autrichien dans la discipline, à bientôt 25 ans.

6.  Aurélien Panis

Arden International

5e, 183 points

Victoires : 2 ( Aragón C2,  Red Bull Ring C1)

Après une première campagne honorable mais sans coup d'éclat l'an dernier, Aurélien Panis souhaitait passer la vitesse supérieure. Avec succès, puisque le Français a été très régulier dans le top 5, occupant même la troisième place du championnat à trois meetings du but.

Un accident malheureux ayant abîmé ses vertèbres l'a contraint à une opération après les courses de Monza, ce qui ne l'a pas empêché d'obtenir deux nouvelles quatrièmes places dans les deux derniers meetings.

Panis n'avait pas forcément le rythme pour jouer le titre, mais a réalisé une saison très solide, avec en point d'orgue deux victoires méritées à Aragón et au Red Bull Ring.

5.  Roy Nissany

Lotus

4e, 189 points

Victoires : 3 ( Silverstone C1,  Silverstone C2,  Monza C1)

Roy Nissany a quelque peu été un mystère en cette saison 2016. Très souvent aux avant-postes en essais libres, l'Israélo-Français n'a pas toujours concrétisé lors du reste du week-end.

Nissany était absolument intouchable à Silverstone, remportant les deux courses avec notamment 17 secondes d'avance le dimanche, et s'est également montré très compétitif au Paul Ricard. En revanche, le pilote Lotus n'avait pas du tout le rythme à Aragón ni à Jerez. Peut-être sont-ce les circuits espagnols qui ne lui conviennent pas ? Après tout, sur les manches disputées hors de la péninsule ibérique, Nissany est deuxième au nombre de points !

Quoi qu'il en soit, avec des si, on pourrait mettre Paris en bouteille. Nissany a réalisé une bonne saison, mais aurait pu faire mieux sans deux accrochages évitables qui l'ont contraint à l'abandon lors des courses de Spa-Francorchamps.

4.  Matthieu Vaxiviere

SMP Racing

6e, 175 points

Victoires : 2 ( Spa-Francorchamps C2,  Red Bull Ring C1)

Même avec deux années d'expérience en Formule V8 3.5, Matthieu Vaxiviere n'a pas eu la tâche facile au sein d'une nouvelle écurie, en l'occurrence SMP Racing.

Le Français a endossé le rôle de leader de cette structure, mais cela n'a pas empêché un certain nombre de problèmes techniques de lui rendre la vie difficile, notamment une dégradation pneumatique gigantesque et incompréhensible qui lui a fait perdre beaucoup de points en course.

Pourtant, le potentiel était là, comme le démontrent les trois pole positions signées cet été au Paul Ricard et à Silverstone. Et lorsque tout se passait bien, Vaxiviere était à son niveau habituel, avec notamment une belle victoire sous la pluie à Spa-Francorchamps.

C'est désormais une belle carrière en endurance qui s'offre au vice-champion de Formule Renault 3.5 2015, qui courra chez TDS Racing l'an prochain.

3.  Egor Orudzhev

Arden International

3e, 193 points

Victoires : 5 ( Spa-Francorchamps C1,  Paul Ricard C1,  Monza C2,  Jerez C2,  Barcelone C1)

Egor Orudzhev restera probablement comme le grand gâchis de cette saison 2016. Comment un homme qui a remporté plus de courses que les deux principaux candidats au titre réunis a-t-il pu se retrouver si loin derrière ?

Auteur de départs canon, Orudzhev a souvent été le plus rapide en piste et a démontré un coup de volant d'exception lors de batailles dans le peloton, notamment durant une époustouflante lutte à trois avec Tom Dillmann et Louis Delétraz dont il est sorti vainqueur à Spa-Francorchamps.

Cependant, le Russe a commis trop d'erreurs pour jouer le titre. À Aragón, il est sorti de la piste au premier tour alors qu'il était en tête de la course et a abandonné, avant de s'accrocher avec Matevos Isaakyan le lendemain. Incident suivi par une collision avec Alfonso Celis Jr au Hungaroring. Et à Silverstone, il était à la lutte avec Roy Nissany pour la victoire, mais un accrochage l'a éliminé.

Quand on voit qu'Orudzhev avait 74 points de retard sur Dillmann après deux meetings et qu'il finit la saison à 40 unités du champion, on ne peut qu'imaginer ce qui aurait été possible s'il avait été moins brouillon en début de saison.

2.  Tom Dillmann

AVF

1er, 237 points

Victoires : 2 ( Hungaroring C2,  Barcelone C2)

Tom Dillmann était certainement l'un des favoris pour le tout premier titre de Formule V8 3.5, disposant à l'aube de cette campagne d'une saison d'expérience dans la discipline après avoir passé douze années dans diverses formules de promotion.

Dillmann a d'ailleurs démarré sur les chapeaux de roues avec une série de six podiums, dont une victoire sous la pluie en Hongrie, qui lui a permis de prendre une large avance au championnat.

Ses résultats se sont lentement dégradés par la suite, jusqu'à ne marquer que huit points lors des deux meetings précédant la dernière manche, ce qui a poussé à un changement de châssis décidé en accord avec son écurie AVF – même si ce maigre bilan était également dû à un accrochage avec Louis Delétraz à Jerez.

Le nouveau châssis a porté ses fruits, et Dillmann a signé deux nouveaux podiums dont une victoire à Barcelone, remportant le titre au passage. Une belle réussite pour un pilote français qui n'a pas toujours eu le succès qu'il méritait dans sa carrière.

1.  Louis Delétraz

Fortec Motorsports

2e, 230 points

Victoires : 2 ( Aragón C1,  Paul Ricard C2)

Bien que le titre lui ait échappé de peu, Louis Delétraz s'est montré extrêmement impressionnant en tant que rookie dans ce championnat de Formule V8 3.5. Le pilote Fortec n'était opposé qu'à des pilotes qui avaient disputé la saison 2015 de FR3.5, les autres rookies jouant généralement à l'arrière du peloton, et n'a pas pu compter sur l'apport d'un coéquipier expérimenté non plus : Pietro Fittipaldi débutait également.

Pourtant, Delétraz a été extrêmement régulier aux avant-postes. Dès la première course de la saison, passé à un centième de la pole position, le Suisse a signé le meilleur tour en course et s'est imposé. La première moitié de la campagne a peut-être été légèrement moins constante en termes de résultats, bien que marquée par une victoire remarquable au Paul Ricard.

Lors des quatre derniers meetings, Delétraz est quelque peu passé au niveau supérieur, avec trois pole positions et 100% d'arrivées dans le top 4, même s'il a été pénalisé à Jerez suite à son accrochage avec Tom Dillmann. Insuffisant pour remporter le titre, mais cela reste une saison remarquable de la part du protégé de Renault, dont on ne peut qu'avoir hâte de le voir évoluer en GP2 la saison prochaine.

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