Rosenqvist remporte la course qualificative sur tapis vert

Rosenqvist, qui s'élançait de la pole position, a pris un bon départ, et Juncadella s'est calé derrière lui en direction du virage de Lisboa. Mais Giovinazzi s'est infiltré à l'intérieur de l'Espagnol dans la zone de freinage, et les deux hommes se sont accrochés à l'approche de San Francisco Bend. Juncadella a percuté le mur avant d'être heurté par plusieurs de ses rivaux.

La piste étant à moitié obstruée, la voiture de sécurité est entrée en action. Rosenqvist menait alors la course devant Giovinazzi et Charles Leclerc.

Au restart, Giovinazzi a pris l'aspiration de Rosenqvist et l'a dépassé avec succès, s'emparant de la tête de la course avant de creuser l'écart, alors que Leclerc restait en embuscade en troisième place. Derrière le trio de tête, Alexander Sims s'est emparé de la quatrième place face à Sam Macleod avant de réduire l'écart sur Leclerc.

À l'avant, Giovinazzi est parvenu à prendre un peu d'avance sur Rosenqvist, mais le Suédois s'est attelé à revenir. Au début du dernier tour, le pilote Prema était suffisamment proche pour prendre l'aspiration de Giovinazzi dans la ligne droite précédant Lisboa, mais n'a pas pu trouver l'ouverture.

Une erreur de Rosenqvist à l'épingle Melco, où il a freiné trop tard et est sorti large, a permis à Giovinazzi de s'imposer avec 1,9 seconde d'avance. Leclerc s'est classé troisième à une demi-seconde de Rosenqvist grâce à l'erreur de ce dernier, alors que Sims a fini quatrième devant Macleod et Markus Pommer.

Giovinazzi déclassé

Dès que le drapeau à damier s'est abaissé, il a été annoncé que Giovinazzi recevrait un drive through pour l'incident avec Juncadella. Cette sanction s'est transformée en une pénalité de 20 secondes qui l'a rétrogradé au dixième rang.

Les commissaires en ont discuté après la course pour savoir si la pénalité mériterait d'être remise en question, mais ont finalement décidé de la maintenir.

Rosenqvist a reconnu après la course qu'il n'était pas capable de tenir le rythme de Giovinazzi, d'où une victoire à la sensation quelque peu étrange : "Il a fait du bon travail au début et je ne pouvais pas le suivre dans les deux premiers tours. Je glissais beaucoup avec la voiture et je pensais que si j'attaquais davantage, j'allais avoir un accident."

"Donc j'attendais de voir si nous avions une stratégie pneumatique différente et à la fin, j'étais plus rapide que lui, mais cela n'a pas été suffisant pour le rattraper. J'aurais eu besoin de quelques tours de plus."

"S'il méritait la pénalité ou pas, je ne sais pas, mais il a fait du vraiment bon travail. Ce n'est peut-être pas la meilleure façon de gagner, mais c'est bon pour demain."