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Quand Villeneuve se faisait lui aussi recadrer par la FIA

En affirmant que le son des nouveaux moteurs V6 était comparable à de la "merde" la semaine dernière en Malaisie, Sebastian Vettel s'est attiré les foudres du président de la FIA

En affirmant que le son des nouveaux moteurs V6 était comparable à de la "merde" la semaine dernière en Malaisie, Sebastian Vettel s'est attiré les foudres du président de la FIA. Le quadruple Champion du Monde a en effet reçu un courrier de Jean Todt, sous forme d'avertissement, non pas pour lui reprocher d'avoir exprimé son avis, mais pour la manière dont il l'a fait et pour le langage utilisé.

Reprendre un pilote de volée suite à un écart de ce type n'est pas une première pour la FIA. Et il n'a pas fallu attendre que Vettel et Todt en soient les protagonistes pour que cela se produise. Champion du Monde en 1997, Jacques Villeneuve avait lui aussi eu maille à partir avec la FIA au sujet de déclarations de la même teneur. Revenons justement 17 ans en arrière...

Nous sommes en avril 1997 et Villeneuve est à la lutte pour le titre mondial. Le Québécois dispute sa deuxième saison en Formule 1 avec Williams. Dans le paddock d'Imola, il réagit de manière très virulente à l'annonce de la nouvelle réglementation technique pour la saison suivante, qui verra apparaître les pneus rainurés et des châssis plus étroits. Villeneuve qualifie ce nouveau règlement de "blague" et assure que la F1 va "devenir un cirque" à cause d'une "idée ridicule".

Plus d'un mois plus tard, la FIA réagit à ces propos qui ont pourtant déjà provoqué un tollé depuis plusieurs semaines. Alors que Villeneuve se trouve déjà au Canada quelques jours avant de disputer son Grand Prix à domicile, il est convoqué le mercredi, deux jours avant les premiers essais libres, par la Fédération Internationale. Max Mosley, le Président de la FIA à l'époque, le somme de venir s'expliquer à Paris devant le Conseil Mondial. Le Canadien n'a d'autre choix que de faire l'aller-retour en avion pour une audience qui ne durera finalement que... 10 minutes !

"Le problème, ce n'est pas ce que j'ai dit, mais la manière dont je l'ai dit", explique Villeneuve à la sortie de l'audience. "J'aurais dû utiliser d'autres mots." Il n'empêche que le pilote Williams est alors sanctionné d'un avertissement officiel, qui l'expose alors à une course de suspension s'il se laisse de nouveau aller à un écart de langage.

Dix-sept ans plus tard, Jean Todt a visiblement décidé d'utiliser davantage de diplomatie pour traiter le dossier Vettel. Après le courrier adressé au pilote allemand, les deux hommes doivent se rencontrer en marge du Grand Prix de Bahreïn afin de discuter de la situation et d’apaiser définitivement le discours du pilote Red Bull.

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