Comment Alonso et Ferrari ont entretenu leur cote mutuelle (2/2)
Entre 2007 et 2009, Kimi Räikkönen avait bien entendu envie de faire gagner la Scuderia
Entre 2007 et 2009, Kimi Räikkönen avait bien entendu envie de faire gagner la Scuderia. Mais le Finlandais jouissait également pour la première fois depuis longtemps d’une certaine liberté de mouvement après le suffocant environnement établi par Ron Dennis chez McLaren, auquel, plus tard, même Lewis Hamilton renoncera.
Le manque de direction donné par Iceman chez Ferrari, pourtant titré en 2007, et son envie de quitter la piste aussi tôt que possible après les séances sans se soucier des obligations média et de son équipe d’ingénieurs dévoués, se trouvait à l’opposé du caractère consciencieux, obsessionnel, d’un Alonso voulant être le seul messie à bord du navire Ferrari. Ironie du sort, ces deux-là feront équipe en 2014 et 2015.
Le détachement de Räikkönen chez Ferrari fut tel que l’équipe n’eut que peu de mal à se tourner progressivement vers Felipe Massa pour donner la direction.
Pourtant, lorsque l’occasion se présentait dans le climat lourd de la Scuderia, Räikkönen ne manquait pas de rappeler la hauteur de son génie, signant des résultats que la F60 n’aurait jamais du pouvoir obtenir, comme avec la victoire de Spa Francorchamps. Comme des provocations directement adressées à Luca di Montezemolo, n’en pouvant plus de son pilote difficile à gérer. Mais la page était tournée. Ferrari voulait Alonso ; Alonso voulait Ferrari ; Santander, Ecclestone et des millions de fans aussi; quant à Flavio Briatore - manager d’Alonso- il souhaitait aussi son poulain chez les Rouges, plutôt que dans le bateau prenant l’eau laissé après l’affaire du crashgate. L’association a remporté à ce jour un total de 11 GP. Tout comme Hamilton. Vettel, pendant ce temps, s’est accaparé 28 succès, faisant grimper un petit plus à chaque fois le niveau de frustration d'Alonso.
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