Ferrari brandit le soutien des fans pour mettre la pression

Un peu plus tôt ce jeudi, on apprenait la tenue d'une réunion ce week-end à Bahreïn entre le président de Ferrari, Luca di Montezemolo, le grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, et le président de la FIA, Jean Todt. Les trois hommes devraient se rencontrer dans le paddock de Sakhir à la demande expresse de la Scuderia. L'objet des discussions n'étant rien d'autre que le manque de spectacle lors des deux premiers Grand Prix de la saison suite à la mise en oeuvre de la nouvelle réglementation technique.

Visiblement, Ferrari semble prêt à tout pour mettre la pression sur les décideurs et affiche désormais clairement sa position. En fin de journée, la Scuderia a en effet communiqué les chiffres d'un sondage mené auprès des fans sur son site internet. L'écurie italienne appuie la légitimité de cette enquête sur le fait que 50 000 fans y ont participé.

"83% sont déçus par le nouveau format, notamment parce que les pilotes sont forcés de réduire leur consommation de carburant", affirme Ferrari dans un communiqué. "De plus, les fans n'aiment pas le bruit des nouveaux moteurs et sont perdus avec les règles qui sont trop compliquées."

Un peu plus loin, on peut lire que la communication de Ferrari a décidé d'appuyer là où ça fait mal en spécifiant que le vote a "augmenté considérablement après le Grand Prix de Malaisie". Une course qui a été jugée ennuyeuse par beaucoup d'observateurs,

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Ferrari conclut en précisant que les principaux fans opposés au nouveau format de la F1 étaient majoritairement Italiens, Britanniques, Français et Australiens, "ces pays qui ont des liens historiques avec la F1".