Ferrari dévoile son jeu pour Barcelone

Les équipes ont l’art d’en dire peu pour attiser la curiosité des observateurs, mais conservent toute la confidentialité nécessaire pour ne pas être déstabilisées par leurs concurrents. Ferrari nous révèle les grandes lignes de son programme d’essais à Barcelone, sans trop en dévoiler pour autant.

Le directeur technique, Pat Fry, sait bien s’y prendre à ce petit jeu : “Nous apportons de nouvelles évolutions sur lesquelles nous devons travailler [cette semaine]”, a-t-il confié. “Certaines se verront aisément, d’autres seront davantage camouflées. Nous travaillerons sur l’aérodynamique, la performance et bien entendu les pneumatiques.”

Au sujet des nouveaux pneus Pirelli, déjà arborés lors des tests à Jerez sur une piste plus agressive, Fry estime que la tâche sera conséquente : “Ils semblent certainement plus exigeants sur le plan de la dégradation lors des longs relais. Nous devons travailler sur la performance sur un tour et tenter de comprendre comment atténuer la dégradation au maximum”, a-t-il expliqué.

Le discours, équipe par équipe, est très souvent le même. Entre info et intox, personne ne sait vraiment où se situer par rapport aux autres. Fry nous explique pourquoi : “Il est très difficile de juger la performance absolue des monoplaces en essais, car les éléments testés sont très différents : la quantité d’essence embarquée, l’utilisation ou non du DRS… Si vous utilisez le DRS tout au long du tour, il est assez facile d’améliorer considérablement les temps au tour”, a-t-il analysé.