Ferrari devrait tirer davantage de son moteur à partir du Canada
Tandis que le week-end monégasque n’est pas encore achevé, Ferrari a également en tête le prochain Grand Prix au Canada, dans quinze jours
Tandis que le week-end monégasque n’est pas encore achevé, Ferrari a également en tête le prochain Grand Prix au Canada, dans quinze jours. A cette occasion, la Scuderia devrait pouvoir bénéficier d’un gain de puissance au niveau de son V6 turbo.
Comme le précise la réglementation technique, les unités de puissance sont actuellement gelées et il est impossible d’y apporter des modifications en termes de pièces, excepté pour des raisons de fiabilité. Mais c’est dans l’exploitation du bloc propulseur et dans la manière d’en tirer la pleine quintessence que Ferrari pense pouvoir faire un pas en avant à Montréal.
« Du côté du moteur, les seuls changements que nous sommes autorisés à faire avec la partie logicielle sont pour la fiabilité, donc il n’y a pas d’opportunité pour la performance », rappelle le directeur technique James Allison. « Mais il y a beaucoup d’opportunités d’obtenir plus de puissance avec la même partie logicielle, en augmentant la confiance que l’on a en elle pour pousser davantage. »
« Comme auparavant, on apprend exactement où l’on peut exploiter davantage la performance, et cela apporte de la confiance pour mettre en place de nouvelles cartographies qui délivrent en effet davantage de puissance. Cela se fait continuellement, et nous avons une évolution à venir dans cette direction pour le Canada. »
Du côté de Maranello, on ne précise pas dans quelle mesure ce gain de performance influera le rythme de la monoplace. On sait aussi que toutes les équipes et tous les motoristes travaillent à un rythme identique et que rattraper le retard est, dans ces conditions, bien compliqué. Il en fut de même quant à l’évolution de la F14 T dans d’autres domaines.
« Nous avons apporté des évolutions qui ont raisonnablement bien fonctionné en Chine », souligne Allison. « La voiture a fait un bon week-end là-bas. Nous avons apporté également des choses en Espagne, mais c’était plus modeste. Toutes les grosses équipes ont des infrastructures similaires et une approche similaire pour travailler, donc c’est très difficile d’avoir un niveau de progression qui soit différent des gens avec qui on se bat. »
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