Sixième à une minute du vainqueur, Alonso finalise son avenir

Fernando Alonso est le premier pilote non propulsé par un bloc Mercedes à l'arrivé du Grand Prix de Russie. Cela se traduit par une sixième place à l'arrivée, à une minute pleine du vainqueur de jour, Lewis Hamilton. Le seul constat possible à l'issue de la première course disputée sur l'asphalte tolérant de Sotchi est ainsi que le niveau de performance des Rouges n'était pas suffisant, aussi bien sur la distance que lors des qualifications.

"Ce n'était pas parfait ; nous n'avions pas le bon rythme", reconnaît Alonso. "Nous n'avions pas le rythme de tout le weekend".

"Nous avons pris un bon départ puis nous avons rétrogradé, car nous n'avions pas le rythme. Soyons positifs, nous avons réussi à réaliser une course plus ou moins bonne, et sommes parvenus à économiser de l'essence. Nous avons fini devant Ricciardo, mais n'avons pas réussi à battre Magnussen".

Ayant perdu un peu de temps sur un passage aux stands, Alonso estime que cela n'a pas affecté sa course. "L'arrêt au stand n'y a pas changé grand-chose. Félicitations à Mercedes pour le titre constructeurs ; de notre côté, nous devons vraiment progresser".

Grande intrigue de ces derrière semaines, la suite de la carrière de Fernando Alonso est au cœur de la majorité des discussions sportives du paddock. L'Espagnol s'en tient toujours au même mutisme concernant sa situation.

"Mon avenir est déjà décidé dans mon esprit depuis quelques mois, et là, nous finalisons tout. Pour les courses restantes, nous essayons de maximiser ce que nous avons. Nous essayons de tirer le maximum de la voiture. Lors de certaines courses, nous étions proches du podium, mais pas ici. Vous devez être patients pour connaître mon avenir, je ne peux rien dire tant que rien n'est fait. Je vais faire le meilleur choix pour mon futur et pour celui de Ferrari aussi car c'est l'équipe que j'aime".