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Analyse

Analyse - Pourquoi Stoffel Vandoorne est inarrêtable

Le vainqueur Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix

Photo de: GP2 Series Media Service

Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix
Podium : le vainqueur Sergey Sirotkin, Rapax, le deuxième, Alexander Rossi, Racing Engineering, le troisième, Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix
Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix
Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix
Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix
Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix
Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix
Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix
Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix
Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix
Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix
Le deuxième, Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix
Stoffel Vandoorne, ART Grand Prix

Permettez-moi de souligner que ce qui est écrit dans cet article d'opinion pourrait bien perdre en pertinence au gré de quelques casses moteur ou accidents au premier tour des courses longues à venir, même si au vu de la campagne menée par Stoffel Vandoorne jusqu'à présent, la perturbation la plus probable serait presque un appel à ses services en Formule 1.

Mais si l'on met de côté la possibilité d'un cas de force majeure ou d'un retournement de situation sensationnel, le jeune pilote McLaren va certainement être titré Champion GP2 2015.

Il était certainement louable de voir Alexander Rossi, alors plus proche rival de Vandoorne, nous déclarer qu'il pouvait encore rattraper le Belge.

C'était, par ailleurs, quelque peu prémonitoire, puisqu'il s'apprêtait à marquer plus de points que Vandoorne sur un meeting pour la première fois en 2015, et de façon convaincante.

Et bien que Rossi ait connu un weekend très difficile au Hungaroring, le fait est que le leader du Championnat est sur une série de cinq courses sans victoire et a marqué moins de points, en Hongrie, qu'Alex Lynn et Sergey Sirotkin. Ce dernier a repris 18 points à Vandoorne depuis Silverstone.

Les stats

Cela dit, si l'on s'intéresse à l'Histoire du GP2, il semble bien que Vandoorne ne puisse pas être rattrapé en 2015 : il détient 85 points d'avance sur son dauphin Rio Haryanto, un écart inédit en GP2 depuis l'introduction du nouveu système de points en 2012.

Dans l'Histoire de la discipline, seuls les 37 points d'avance de Romain Grosjean, champion 2011, peuvent être considérés comme plus impressionnants. Multiplié proportionnellement pour s'accorder au maximum de 48 points par weekend au lieu de 20 précédemment, l'avantage du Français aurait été de 89 points avec le nouveau barème.

L'exemple le plus marquant d'une avance conséquente qui s'est évaporée est certainement celui de Stefano Coletti, qui disposait de 35 unités d'avance, mais n'a pas marqué le moindre point lors des 11 dernières courses de la saison 2013.

Le nombre le plus impressionnant, cependant, pourrait être les 20 points d'avance de Heikki Kovalainen sous l'ancien barème, qui ne lui ont pas suffi pour remporter le titre inaugural face à Nico Rosberg.

Mais les chiffres de Vandoorne les dépassent tous, et sont loin d'être la seule chose qui réussit au pilote ART.

Pas de faiblesses

Pour le dire simplement, il est difficile d'imaginer l'association Vandoorne-ART défaillir. Ils semblent avoir perfectionné tous les aspects majeurs d'un weekend GP2, et à chaque fois qu'ils ont commis une erreur, ils ont sauvé les meubles à merveille.

Les performances de Vandoorne en qualifications restent brillante : il a été sur la première ligne de toutes les courses longues, sauf une. Son rythme de course est superbe, tout comme sa gestion des pneus Pirelli, particulièrement mise en évidence en Hongrie, où il a tenu bon alors que Rossi et Arthur Pic coulaient avec la même stratégie.

Tout comme le champion de l'an dernier Jolyon Palmer, Vandoorne a bien réussi à engranger les points et à éviter les problèmes, bien loin du rookie qui a connu cinq courses consécutives sans marquer de points après la victoire remportée pour sa toute première course en 2014.

Et ART, sur qui le doute régnait après de grossières erreurs stratégiques en 2012 et en 2014, ainsi qu'un rythme un peu décevant en 2013, n'a pas fait le moindre faux pas cette année, à l'exception du moment où Vandoorne a été relâché de son stand trop tôt en Hongrie.

Au-delà du titre

On sait bien que seul le titre suffira à Vandoorne en 2015, et il est probable que cela se concrétise prochainement. La question est, bien sûr, de quelle façon McLaren veut qu'il le remporte.

Remporter le titre d'un point ou de 100 points est peut-être pareil pour la Super Licence, mais pas pour les observateurs. En clair, la pression est loin de quitter les épaules de Vandoorne.

Mais même s'il ne devient pas le champion le plus dominateur de l'Histoire du GP2, McLaren a déjà vu tout ce qu'il y avait à voir. 2016 ne dépendra probablement que de l'évolution du marché des transferts.

Quant au GP2, on devrait y voir une superbe lutte pour la place de vice-champion.

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