Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Contenu spécial

Chronique Leclerc - La saison 2017 a changé ma carrière

Dans sa dernière chronique de la saison sur Motorsport.com, le Champion F2 Charles Leclerc revient sur le mouvementé meeting d'Abu Dhabi et sur la grande nouvelle de la semaine dernière : il sera pilote Sauber F1 en 2018.

La chronique de Charles Leclerc

La chronique de Charles Leclerc

Vous êtes probablement au courant : je vais courir pour Alfa Romeo Sauber en Formule 1 l'an prochain. Je suis ravi d'avoir cette opportunité, et que ce soit confirmé est la meilleure façon de conclure ce qui a été une saison fantastique.

Je suis très content de la façon dont ma carrière en formules de promotion a tourné et que nous l'ayons faite pas à pas, en passant par le karting, la Formule Renault, la Formule 3 et le GP3. Et après cette année en Formule 2, j'ai le sentiment d'être aussi bien préparé et prêt que possible pour la Formule 1.

La finale d'Abu Dhabi

Charles Leclerc, PREMA Powerteam

Cette saison est passée très vite pour moi, des essais de Barcelone en mars à la dernière course. J'ai travaillé dur, mais la première course, c'est comme si c'était hier. Peut-être que c'est parce que ça s'est très bien passé. J'imagine que quand les temps sont durs, ça passe moins vite que quand on a du succès et qu'on attend chaque week-end avec hâte.

J'attendais certainement le dernier meeting à Abu Dhabi avec impatience ; j'allais courir sans trop de pression, vu que le championnat des pilotes était déjà assuré – même s'il fallait encore se battre pour le titre des équipes avec Prema.

Le week-end a été mouvementé ; nous étions en difficulté au début, et je pense que c'était surtout à cause d'une erreur de ma part.

Yas Marina est un circuit assez étrange, il faut commencer le tour avec du sous-virage pour finir avec une voiture bien équilibrée, et le temps au tour se joue en grande partie dans le dernier secteur. J'ai peut-être mené l'équipe vers une voiture qui tirait un peu trop vers le survirage. Nous étions donc rapides en début de tour, mais dans le dernier secteur, nous perdions l'arrière.

Nous avons quand même progressé à chaque séance. Nous étions relativement compétitifs lors de la première course et aurions pu franchir le drapeau à damier en deuxième place, mais nous avons eu un problème étrange avec l'équilibre vers la fin avec les pneus supertendres et avons perdu du terrain.

J'étais un peu surpris quand l'équipe m'a demandé de laisser passer mon coéquipier Antonio pour la troisième place – les qualifications avaient été dures et abandonner le podium était vraiment dur à accepter. Mais ça n'aurait rien changé pour le championnat des équipes et ça l'aurait aidé à remonter au classement général, donc quand ils me l'ont expliqué, j'imagine que ça ne me dérangeait pas vraiment.

J'ai eu le podium au final, mais seulement après la disqualification d'Antonio, qui était vraiment une déception et a rendu le titre des équipes quasiment impossible à remporter pour nous.

Rien ne sert de courir, il faut partir à point

Charles Leclerc, PREMA Powerteam

La Course Sprint a été l'une de mes meilleures cette saison, sûrement seulement surpassée par la Course Principale de Spa-Francorchamps.

Cela dit, elle a été très dure. Je savais qu'il fallait que je gère les pneus au début, et je me suis fait dépasser par Jordan King, mais j'ai dû rester calme. Les voitures de devant creusaient l'écart, mais j'étais sûr qu'elles allaient trop vite pour maintenir ce rythme pendant toute la course. C'était donc une immense satisfaction d'ensuite remonter et de pouvoir aller très vite à la fin.

Après avoir rattrapé le leader Alex Albon – mon ancien coéquipier en GP3 – j'étais franchement très frustré parce qu'il y avait des drapeaux jaunes dans le troisième secteur lors des trois derniers tours à cause d'un rétroviseur sur la piste. Du coup, je n'avais pas de DRS, mais ça a rendu la bataille exceptionnelle dans le dernier tour.

La manœuvre sur Alex était évidemment à la limite. Je n'avais pas grand-chose à perdre, donc j'ai tenté et nous nous sommes touchés dans le virage. Je m'attendais à être convoqué par les commissaires après ça, mais je ne pensais vraiment pas que j'allais être pénalisé, et je ne l'ai pas été, donc j'imagine que ça allait.

La bataille après le contact était passionnante. J'étais sûrement un peu plus lent qu'Alex en ligne droite, donc c'était un dépassement assez difficile : il fallait que je prenne l'aspiration, mais à chaque fois que je me dédoublais, il creusait l'écart et il fallait que je me remette derrière.

Finalement, j'ai dépassé par l'intérieur. Le freinage était très délicat parce qu'on n'a absolument aucun point de référence à cet endroit du circuit, donc j'ai espéré qu'il freine au bon point de freinage et j'ai freiné un mètre plus tard. Ça a marché.

Une année spéciale

Charles Leclerc, Sauber

C'était une très belle dernière course pour la GP2/11, que j'ai adoré piloter cette année. On prend beaucoup de plaisir à son volant, et les pneus à forte dégradation sont bons et rendent la stratégie très importante.

Mais c'était également une grande joie pour moi pour une autre raison. Au début de l'année, après ma saison de GP3, j'avais le sentiment que la gestion des pneus et les remontées lors des courses à grille inversée étaient mes points faibles. Finir l'année lors d'une course où nous avons géré les pneus à la perfection et sommes remontés de la septième à la première place, c'était donc merveilleux. C'était un bon exemple de notre dur travail qui porte ses fruits.

De façon générale, cette saison a changé ma carrière. J'ai remporté des titres par le passé, mais je vois et je sens que ce succès en F2 a un impact immense à tous les étages ; on le voit dans les domaines les plus insignifiants, comme le nombre d'abonnés sur les réseaux sociaux.

Mais bien sûr, quand on a du succès, on a beaucoup de soutien et c'est génial. Mais le jour où ça va mal, il y a plus de gens qui sont contrariés et déçus, et ça, ce n'est pas bien. Il faut donc que je reste focalisé sur moi-même et que je fasse le meilleur travail possible.

 

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Albon devance Nato de cinq millièmes
Article suivant Charouz s'associe à Ferrari avec Delétraz et Fuoco

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse