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Chronique Leclerc - "Un très grand pas en avant"

Chroniqueur de Motorsport.com, Charles Leclerc relate son week-end de Formule 2 à Barcelone, lors duquel il a remporté une course et accru son avance en tête du championnat.

Podium : le vainqueur Charles Leclerc, PREMA Powerteam

FIA Formula 2

Charles Leclerc, PREMA Racing
Charles Leclerc, PREMA Racing
Charles Leclerc, PREMA Racing
Charles Leclerc, PREMA Powerteam
Charles Leclerc, PREMA Powerteam
Charles Leclerc, PREMA Powerteam
Charles Leclerc, PREMA Powerteam
La grid girl de Charles Leclerc, PREMA Powerteam
Charles Leclerc, PREMA Powerteam
Charles Leclerc, PREMA Powerteam devance Luca Ghiotto, RUSSIAN TIME
Charles Leclerc, PREMA Powerteam
Charles Leclerc, PREMA Powerteam
Le vainqueur Charles Leclerc, PREMA Powerteam
Alexander Albon, ART Grand Prix devant Charles Leclerc, PREMA Powerteam
Podium : le vainqueur Charles Leclerc, PREMA Powerteam
Charles Leclerc, PREMA Powerteam, Artem Markelov, RUSSIAN TIME
Alexander Albon, ART Grand Prix devant Charles Leclerc, PREMA Powerteam
Charles Leclerc, PREMA Powerteam remporte la course

À mon avis, mon deuxième week-end de Formule 2, en Espagne, s'est bien mieux passé que celui de Bahreïn. Notre victoire à Sakhir avait beaucoup à voir avec la stratégie, mais à Barcelone, je crois que nous avons fait un très grand pas en avant.

Pour cette saison, je savais qu'il y avait deux aspects sur lesquels il fallait vraiment que je travaille et progresse : la dégradation des pneus et les courses à grille inversée, car j'avais le sentiment de ne pas être suffisamment bon le dimanche en GP3, l'an dernier. J'ai essayé de comprendre tout seul ce que je pouvais faire pour progresser et mon écurie, Prema, m'a beaucoup aidé. Je pense qu'il y a des progrès clairs.

Faire le meilleur temps des essais libres, signer la pole, remporter la course du samedi et être performant le dimanche ; je ne suis pas sûr que nous aurions pu tirer beaucoup plus de Barcelone.

Une vitesse en trop

Les résultats des essais libres, au début du week-end, se sont avérés très étranges. Alex Albon et moi avions une demi-seconde d'avance sur le reste du peloton, mais mon tour n'était pas parfait et je ne pense pas que le sien l'était non plus. Cela n'avait pas l'air de tourner rond, et nous savions qu'il allait falloir se battre en qualifications.

En effet, je n'étais pas devant après le premier run de qualifs, comme j'ai eu besoin d'ajuster les réglages et que mon tour n'était pas vraiment bon.

Au début de mon dernier tour lancé, j'ai commis une erreur à la sortie du virage 3 : j'étais en quatrième et il fallait que je passe la cinquième, mais alors que j'avais un peu de survirage, j'ai accidentellement passé la sixième. Cela m'a coûté un ou deux dixièmes, car le rapport engagé était trop élevé pour la vitesse de la voiture.

J'ai donc été vraiment surpris de voir que nous avions signé la pole. L'erreur nous a fait perdre du temps, mais les deuxième et troisième secteurs étaient bons.

La Prema reste très forte sur un tour, et je crois que le rythme en qualifications est l'un de mes points forts. Il faut certainement que je progresse à tous les niveaux, mais si je devais choisir entre améliorer mes qualifications ou mes courses, ce serait les courses, c'est clair.

Problèmes de radio

Lors du tour de mise en grille pour la Course Principale, nous avons remarqué qu'il y avait un problème avec la radio. Je pouvais parler aux ingénieurs et ils m'entendaient, mais je ne les entendais pas. Cela peut avoir l'air d'un petit détail, mais en F2, il y a des arrêts au stand et il faut gérer son rythme, donc c'est très important en réalité.

Sur la grille, nous avons donc décidé de changer la stratégie et de faire tendres/durs au lieu de durs/tendres. La deuxième stratégie avait l'air meilleure sur le papier, mais mon ingénieur et moi étions d'accord sur le fait qu'un premier relais court était la meilleure façon d'éviter toute sorte de confusion qui puisse nous faire perdre beaucoup de places.

Puisque nous avons changé les pneus sur la grille, nous nous attendions à un départ difficile en pneus froids, mais ça s'est bien passé. Luca Ghiotto a certes tenté de me dépasser au virage 4, mais il est sorti un peu large et j'ai pu décroiser pour rester devant.

Après que j'ai fait mon arrêt au stand – un peu tôt à mon sens, mais nous n'avions aucun moyen d'en discuter –, la voiture de sécurité est intervenue.

Le timing m'a aidé par rapport à ceux qui étaient sur la stratégie durs/tendres, car je pense qu'autrement, cela aurait été très serré entre Oliver Rowland et moi à la fin. Mais même comme ça, c'était une course difficile. Nous n'avions pas d'air propre mais beaucoup de voitures à dépasser en perdant aussi peu de temps que possible sans détruire les pneus. Mais nous avons bien géré la situation.

26 points d'avance

Je n'ai pas pris un très bon départ dimanche, mais je suis rapidement remonté à la sixième place derrière Gustav Malja et Alexander Albon, qui m'ont devancé pendant la majeure partie de la course. Je savais que nous avions un bon rythme, donc j'ai essayé de rester calme et de mettre beaucoup de pression à Alex tout en prenant soin de mes pneus pour être rapide à la fin de la course.

J'ai fini par passer devant lui avant de doubler Malja en décroisant à la sortie du virage 5. C'était une belle manœuvre, mais c'est passé près entre l'arrière de sa voiture et mon aileron avant !

Le rythme restait solide et je réfléchissais même à prendre en chasse le top 3, surtout quand j'ai vu Nicholas Latifi partir à la faute. Mais au final, j'ai dû me contenter de la quatrième place.

Cela me laisse 26 points d'avance au classement après quatre courses ; je n'y aurais pas cru au début de l'année. Nous n'aurions vraiment pas pu espérer de meilleurs débuts, et c'est une bonne surprise, mais la saison reste longue et nous ne nous faisons pas d'illusions : cela ne va pas être facile.

En sport auto, on peut passer de héros à zéro très rapidement, donc il faut que je garde les pieds sur terre et que je travaille aussi dur que possible, peut-être encore plus dur qu'avant. Il faut encore que je fasse mes preuves et que je sois constant. C'est quand les gens attendent beaucoup de vous que c'est le plus dur, parce que si on n'est pas aussi performant qu'avant, on fait mauvaise impression.

À domicile

La prochaine étape est ma course à domicile, à Monaco, qui va être très spéciale et très intense. Ce sera assez étrange de courir devant ma famille et mes amis – probablement certains de mes professeurs, également. Il y aura beaucoup de pression, donc il faudra que je reste calme et que je n'en fasse pas trop.

J'ai fait quelques séances dans le simulateur et cela s'est bien passé, même si en vrai, ce sera évidemment très différent. Mais j'espère un bon résultat. Je n'ai que des bons souvenirs des circuits urbains par le passé. Pau, Macao, j'ai toujours eu de très bons résultats, donc je travaillerai pour m'assurer qu'il en soit de même à Monaco.

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