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Chronique Sirotkin - La série noire continue

Dans sa nouvelle chronique pour Motorsport.com, Sergey Sirotkin (ART Grand Prix) évoque un meeting GP2 décevant à Silverstone, où une disqualification et une crevaison l'ont privé de tout point.

Sergey Sirotkin, ART Grand Prix part en tête-à-queue

Photo de: GP2 Series Media Service

Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
La voiture de Nobuharu Matsushita, ART Grand Prix et de Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix et Artem Markelov, RUSSIAN TIME
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix part en tête-à-queue
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix part en tête-à-queue
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix devance Artem Markelov, RUSSIAN TIME

Chers lecteurs de Motorsport.com,

Ayant signé ma première pole et ma première victoire en GP2 à Silverstone l'an dernier, je m'attendais à être performant sur ce circuit en 2016, mais une pesée manquée et des problèmes de pneus m'ont empêché d'en avoir la moindre chance.

Vu notre rythme, nous méritions de gros points, mais nous n'en avons pas marqué un seul, et je me retrouve à 39 points de la tête du championnat. Mais c'est comme ça en sport automobile, et nous ne pouvons que continuer à travailler dur.

Cette fois, nous n'avions pas le genre de rythme sur un tour que nous avions au Red Bull Ring, mais nous étions vraiment l'une des trois voitures les plus rapides en piste. C'était solide en essais libres, mais nous nous sommes un peu perdus au début des qualifications, nous avons perdu un peu de rythme. Mais cela aurait quand même dû être suffisant pour un top 3, peut-être même pour la deuxième place.

Mais comme d'habitude, dans ce tour lancé crucial, tout s'est mal passé. Tout d'abord, nous avons été gênés par une Racing Engineering, mais peu importe, car un drapeau rouge est arrivé juste après.

C'était vraiment malheureux : nous avons vu que les changements effectués en début de séance étaient bien utiles, et je pensais que ce tour pouvait être très bon. Il avait très bien commencé.

Après le drapeau rouge, les pneus n'étaient plus en bon état. Nous avons tenté un autre tour, mais n'avons même pas pu améliorer. Cela aurait quand même été suffisamment bon pour la cinquième place.

La pesée

Cependant, j'ai été disqualifié de la séance pour ne pas m'être rendu à la pesée pendant le drapeau rouge. J'ai donc dû prendre le départ de la course du samedi depuis la voie des stands.

Je ne dirai pas que c'était sujet à débat, j'ai bel et bien enfreint la règle, mais en termes de simple logique, ce n'était pas flagrant. Nous avons regardé les images après la séance et je dois dire que je ne connais pas un pilote qui se serait rendu à la pesée dans ce cas précis.

Il y avait un drapeau rouge, beaucoup de feux rouges, et le feu rouge qui s'allume quand on est appelé à la pesée s'est allumé très tard. Je regardais le commissaire, j'ai ralenti, je n'ai vu personne me faire signe, donc je me suis dit qu'on n'avait pas besoin de moi et j'ai continué tout droit.

D'habitude, il y a quelqu'un qui fait signe dans la voie rapide, et on y va. Cette fois, ce n'est que quand je suis passé que le commissaire s'est tourné et m'a fait signe, comme pour me dire : "Mais où vas-tu ?". Mais j'étais déjà parti. Cependant, les règles sont les règles. Formellement, j'ai enfreint les règles. Mais je ne connais personne qui aurait réagi différemment.

La saison a été compliquée du point de vue des règles. Par exemple, à Bakou, deux voitures s'en sont tirées sans pénalité pour avoir dépassé avant la ligne de voiture de sécurité parce que le restart partait dans tous les sens.

Je le comprends, et je l'accepte complètement. Mais ce serait agréable si on pouvait avoir le bénéfice du doute, ici ou en Autriche, lorsque j'ai tout fait correctement mais j'ai été pénalisé. Mais ce n'est pas à moi d'en décider. C'est comme ça.

Problèmes de pneus

C'est très dur de partir de la voie des stands à Silverstone, car la sortie est sinueuse et en montée.

D'habitude, les premiers virages d'un circuit sont lents, donc quand on prend le départ des stands, on arrive à l'arrière du peloton alors qu'il freine. Ici, ils accélèrent tous, donc quand je suis sorti, j'étais à 20 secondes après le premier tour, et en pneus froids.

Puis j'ai pris des débris au deuxième tour. Je pensais avoir endommagé la roue arrière gauche, j'ai cru avoir une crevaison pendant les deux tours suivants. Je l'ai dit à l'équipe, nous prévoyions de rentrer au stand car je perdais environ quatre secondes au tour. Mais ça ne s'est pas aggravé, ça s'est plus ou moins stabilisé, donc autant essayer de tenir jusqu'à l'arrêt suivant.

Et ça s'est amélioré. En deux tours, c'était parti et j'ai pu attaquer à nouveau. Après la course, nous avons pensé que le problème était lié aux dégâts infligés à la couche extérieure du pneu, qui ne m'a plus donné d'adhérence jusqu'à ce qu'elle soit usée. Donc j'ai perdu dix secondes supplémentaires.

L'arrêt au stand n'a pas été idéal, bien que ça n'ait pas changé grand-chose. J'ai repris la piste, j'étais plutôt rapide, mais ce n'est pas vraiment ce que nous espérions. Pour dimanche, cependant, nous avons fait des modifications, un simple ajustement de l'équilibre qui a été utile pour l'usure des pneus et pour le temps au tour, et ça a très bien marché.

J'ai pris un bon départ en course sprint, j'ai dû dépasser huit voitures au premier tour, mais ensuite, j'ai eu une crevaison à l'arrière droit et je suis parti en tête-à-queue. J'ai fait un plat sur les trois autres pneus et je les ai encore plus endommagés en rentrant aux stands. À ce stade, le train de pneus n'était plus en bon état ; l'arrière-droit qu'ils ont mis à la place du pneu crevé avait déjà fait 140 ou 150 kilomètres.

Et pourtant, après ça, le rythme était bon. J'ai repris environ cinq secondes au leader ; parfois, j'étais près d'une seconde au tour plus rapide. C'était très bon, si on excepte les dégâts et les vibrations.

Série noire

C'est assez dur de trouver les bons mots pour décrire la saison jusqu'à présent. Parfois, j'ai du mal à en croire mes yeux : on dirait qu'à chaque moment important, quelque chose nous arrive, encore et encore. C'est une situation difficile, mais nous persévérons.

Nos chances de titre ne sont pas énormes après tout ce qui est arrivé, mais la saison est chaotique pour tout le monde, donc elles ne sont pas encore perdues. Nous allons continuer à essayer.

À Budapest, l'asphalte est le même qu'au Red Bull Ring, ce qui devrait nous donner des repères, mais encore une fois, rien n'est facile cette saison. Cela dit, c'est encourageant que même quand tout se passe mal pour nous, nous sommes dans les cinq plus rapides.

Et quand tout se passe bien, nous sommes les plus rapides. Donc en Hongrie, ça devrait être entre les deux.

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