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Chronique Sirotkin - Le crash de Monaco, un cauchemar !

Après un weekend monégasque où il a signé la pole position mais abandonné lors des deux courses, Sergey Sirotkin se confie sans détour à Motorsport.com.

Sergey Sirotkin, ART Grand Prix

Photo de: GP2 Media Service

Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
1er Sergey Sirotkin, ART Grand Prix, 2e Norman Nato, Racing Engineering, 3e Jordan King, Racing Engineering
Norman Nato, Racing Engineering devance Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix démarre le tour de formation
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Les grid girls de Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Norman Nato, Racing Engineering, Sergey Sirotkin, ART Grand Prix et Jordan King, Racing Engineering
Des pneus Pirelli et Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Jimmy Eriksson, Arden International devance Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix

Chers lecteurs de Motorsport.com,

Le weekend de Monaco ne s'est pas passé comme je m'y attendais. Lors de ces trois jours, j'avais le sentiment d'être le plus rapide du plateau, mais à part les quatre points de la pole, je suis rentré les mains vides.

Les choses ont plutôt bien commencé. À chaque fois que nous étions en piste, nous étions plus ou moins la voiture la plus rapide. Tout avait l'air bon et les qualifications se sont vraiment bien passées. En fait, j'ai mal passé une vitesse dans mon tour le plus rapide. Ça m'a coûté au moins un dixième, mais le rythme était juste incroyable et la voiture était vraiment, vraiment géniale. La pole nous appartenait.

Nous étions donc confiants pour la Course 1, bien sûr. Le départ, malheureusement, n'a pas été fantastique, et Norman Nato m'a dépassé. Nous savons pourquoi le départ a été si lent, mais c'est interne à l'équipe, donc je ne peux pas vraiment entrer dans les détails. Mais nous avons identifié le problème, donc à l'avenir, ça ira.

J'étais clairement plus rapide que Nato, ça se voyait, vu comme j'étais proche de lui. Mais Monaco est un circuit où on ne s'attend pas à dépasser d'habitude, surtout quand il n'y a pas de trafic. On se contente de suivre la voiture de devant, mais je me sentais vraiment beaucoup plus rapide, et j'essayais.

Mais je n'étais pas agressif : maintenant, je me dis que j'aurais pu être beaucoup plus agressif. Mais bizarrement, je ne voulais pas prendre le risque. Je me disais que j'étais plus rapide et que j'aurais l'opportunité plus tard.

Je me contentais de suivre Nato, je ne voulais pas trop me rapprocher, parce que c'était inutile de toute façon. Et nous creusions l'écart sur les autres.

J'ai bien coupé la chicane une fois, et j'ai décidé d'aller tout droit. Pas la peine d'essayer de prendre le virage et de me crasher. Je me suis assuré de continuer en étant plus loin de Nato qu'avant de couper, pour éviter tout risque de pénalité. Et après deux tours, j'ai fait mon retour dans la zone DRS. Nous étions rapides à ce point.

L'accident

Je me sentais très confiant. Tout se passait vraiment bien, tout était complètement sous contrôle, et ça n'est pas un sentiment courant en sport automobile. Mais c'était ainsi ici, tout comme à Barcelone.

Pour l'accident de la Piscine, tout comme pour le tête-à-queue à Barcelone, nous avons vérifié les données, nous avons tout vérifié et nous ne voyons toujours pas pourquoi l'un ou l'autre s'est produit. Ici, dans ce tour-là, j'ai heurté le vibreur légèrement plus fort qu'au tour précédent, mais j'étais plus lent en entrée, et ce vibreur de la Piscine, je l'ai sauté des centaines de fois, souvent plus vite.

Ce n'est pas parce que j'essayais d'aller plus vite, ce n'est pas parce que j'essayais de le dépasser, ni parce que j'essayais de faire quelque chose de spécial. J'étais plus lent à cet endroit-là quand le crash s'est produit. La voiture m'a juste échappé après la bosse, et je n'ai rien pu faire.

C'était très semblable à Barcelone, et ce n'est pas très agréable. Si je voyais clairement ce que je fais, ce qui crée le problème, je pourrais me dire "Bon, ne fais plus ça". Mais je ne vois rien. Je pilote comme à mon habitude, et tout d'un coup, je suis dans le mur.

Quand je me suis crashé, je n'arrivais pas à y croire. C'était un sentiment très étrange, comme quand on fait un cauchemar et qu'on veut se réveiller, mais on n'y arrive pas. Franchement, c'était peut-être le moment le plus dur de ma vie.

J'ai mis du temps à m'endormir vendredi ; je n'ai pas vraiment dormi, en fait. Mais samedi, j'avais tourné la page ; pour une raison que j'ignore, c'était plus facile de tourner la page ici qu'à Barcelone.

Garder la même approche

Samedi, nous avons saisi l'opportunité de changer la monocoque. Ce changement était prévu pour Bakou, mais nous avons décidé de le faire plus tôt. Aucune monocoque n'est complètement similaire à une autre, donc il faut du temps pour s'adapter, et je ne pouvais pas faire grand-chose en course vu que j'étais à des kilomètres de l'avant de la grille.

Malheureusement, je n'ai pas pris un très bon départ, et il n'y a pas de façon fiable de dépasser, de toute façon. Au premier tour, j'ai fait quelques beaux dépassements. Je crois que j'ai gagné quatre ou cinq places par l'extérieur des virages 4, 5, 6. Mais c'était en début de course.

Après, j'ai juste suivi les voitures qui me devançaient. J'étais plus rapide, mais je ne pouvais rien faire, et il y a eu des moments où si j'avais eu le même état d'esprit qu'à Barcelone, j'aurais juste plongé à l'intérieur. Mais là, je me disais : "Qu'est-ce qui va se passer si je me crashe encore ?"

Je ne veux pas courir ainsi. Tout au long de ma carrière, j'ai toujours été agressif, je saisis toujours les opportunités à fond et j'essaierai de ne pas changer ça. Je suis là pour gagner, et si dans un avenir proche je me retrouve deuxième en pensant être plus rapide que le premier, j'essaierai de dépasser.

J'aurais pu finir deuxième ou troisième à Barcelone, puis attaquer davantage en Course 2, et j'aurais pu faire pareil à Monaco, et peut-être que je serais en tête du championnat, et mes circuits favoris seraient encore à venir.

Une grande partie du travail aurait été faite. Mais je veux courir comme je courais l'an dernier : je veux gagner, et si j'ai plus d'opportunités de victoire, je les saisirai. Je ne vais pas me contenter de faire des tours de piste sur la pointe des pieds.

Problème d'extincteur

Ce weekend s'est fini de façon très appropriée, puisque l'extincteur s'est déclenché dans ma voiture au milieu de la course sprint et j'ai dû jeter l'éponge.

L'extincteur n'était même pas défaillant. Il y a juste un morceau de pneu qui s'est glissé dans la commande à tirer pour activer l'extincteur, ce que peut faire un commissaire s'il en a besoin en cas d'accident. Ce morceau était assez long et il est parvenu à activer l'extincteur.

Et bien sûr, il fallait que ça tombe à l'entrée du virage 3. C'était un grand choc. Je ne voyais pas où j'allais, j'ai commis l'erreur d'inspirer et je n'ai pas pu respirer pendant les 10 secondes qui ont suivi. Je voulais demander à l'équipe quoi faire, mais c'était physiquement impossible. Donc j'ai arrêté la voiture, espérant que ça se viderait, mais ça n'a fait qu'empirer et c'était la fin de ma course.

Je veux vraiment remercier l'équipe pour ce qu'elle fait. Son soutien, le facteur humain, c'était vraiment bon et j'en suis très reconnaissant.

Cette équipe, c'est la meilleure dans tous les domaines

Sergey Sirotkin, pilote ART Grand Prix

Et le mécaniciens, ils ont travaillé jusqu'à 1h30 du matin après le crash de vendredi pour s'assurer que la voiture serait prête, même si tout ça, c'était pour partir en fond de grille sur un circuit où on ne peut pas dépasser. Il n'y a probablement pas beaucoup d'équipes qui en feraient autant. Mais cette équipe, comme vous pouvez le voir, c'est la meilleure dans tous les domaines.

Enfin, je souhaite féliciter Nobu Matsushita, mon coéquipier, pour sa victoire spectaculaire en course sprint ce samedi. On dit que le premier rival d'un pilote est son coéquipier, et c'est sûrement vrai, mais je m'entends vraiment bien avec Nobu. Il est talentueux, très rapide et a bien mérité sa victoire.

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