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Chronique Sirotkin - Pas loin d'une double victoire

Dans sa dernière chronique pour Motorsport.com, Sergey Sirotkin revient sur le week-end de Hockenheim qui l'a propulsé en tête du championnat de GP2 Series.

Sergey Sirotkin, ART Grand Prix

Photo de: GP2 Media Service

Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix en tête de la course
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix en tête de la course
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Podium : le vainqueur Sergey Sirotkin, ART Grand Prix; le deuxième Luca Ghiotto, Trident; le troisième Pierre Gasly, PREMA, Racing
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix
Sergey Sirotkin, ART Grand Prix

Chers lecteurs de Motorsport.com,

Après le succès de la Hongrie, ART Grand Prix et moi avons à nouveau été performants à Hockenheim. Nous sommes montés sur le podium des deux courses, encore une fois, même si ça n'a pas été un long fleuve tranquille. De plus, nous avons égalé Pierre Gasly au classement général.

Le championnat est particulièrement chaotique cette année, et tout peut changer en un clin d’œil, mais nous ne nous attendions pas à rattraper Gasly à Hockenheim. Espérer qu'il rencontre les problèmes qu'il a eus n'aurait pas été correct. Quoi qu'il en soit, nous sommes arrivés en Allemagne avec la pole position et les victoires pour objectif, et nous savions que nos chances étaient très bonnes.

La pole en dépassant la limite

Le début du week-end n'a pas vraiment été idéal. Nous avons commencé les essais libres avec les réglages dont l'écurie disposait depuis 2014, lorsque le GP2 s'est rendu à Hockenheim pour la dernière fois. Et ces réglages n'ont pas vraiment fonctionné. Peut-être que c'était dû à la température de la piste ou au vent, mais nous ne sommes pas parvenus à signer un très bon résultat en essais libres. Et le fait que je n'aie jamais couru à Hockenheim auparavant n'a pas aidé.

Cependant, l'important en essais libres, c'était de comprendre ce qui marchait et ce qui ne marchait pas, et de faire des changements en conséquence. Mon premier run qualificatif n'a toutefois pas été le meilleur qui soit, et bien que je ne fusse pas particulièrement lent, les faibles écarts ont fait que pas mal de pilotes se sont retrouvés devant moi.

Puis, dans mon deuxième relais, j'ai eu du trafic dès mon tour de sortie et j'ai fini par abandonner mon premier tour lancé, car j'avais commis une erreur et je n'allais pas améliorer. Donc j'ai décidé de rafraîchir les pneus et de faire une deuxième tentative.

L'équipe m'a dit à la radio que presque personne n'avait amélioré dans la deuxième tentative, et je me suis dit que je n'allais probablement pas pouvoir gagner de places. Par conséquent, j'ai décidé (et je ne fais pas ça d'habitude) de dépasser un peu la limite en espérant pouvoir finir le tour.

Il n'y avait pas beaucoup de pilotes en piste à ce moment-là, donc l'air était propre, et nous avons bien mis les pneus en température. Par conséquent, même si nous n'avions probablement pas la voiture la plus rapide dans cette séance, j'ai signé la pole position, car nous en avons tiré le maximum dans chaque virage, et c'était tout juste suffisant pour aller un centième de seconde plus vite que Gasly.

Quand deux arrêts valent mieux qu'un

Lors de la Course Principale, j'ai pris un départ suffisamment bon. Pas génial, pour être franc, mais ça dépend aussi des conditions de la piste. Et puisque c'était pire pour ceux qui m'entouraient, j'ai facilement conservé la tête de la course.

Mais les premiers tours ont été durs. Au début, nous prévoyions un relais plutôt long en pneus tendres, mais ceux de derrière avaient une stratégie différente. J'essayais de trouver un équilibre entre conserver le rythme face à mes concurrents et gérer l'usure des pneus, et je peinais à résister à Raffaele Marciello. À ce moment-là, il attaquait clairement à outrance.

Puis la VSC est arrivée. À l'entrée des stands, c'est très difficile de voir le panneau qui alerte de l'activation de la VSC, car c'est un virage en aveugle et le panneau lui-même est assez éloigné. Donc j'étais loin de me douter que j'avais enfreint le règlement. De plus, l'antenne sur le toit de notre camion s'est cassée, donc la radio entre l'équipe et moi fonctionnait mal.

Bref, en gros, je n'avais aucune information sur la VSC en rentrant aux stands. Ce n'est qu'en arrivant vers mes mécaniciens que j'ai vu le panneau suivant et que je me suis rendu compte que cet arrêt pourrait ne pas compter.

Nous avons chaussé les pneus medium, et je n'ai pas perdu beaucoup de temps : un arrêt normal, sans la VSC, m'aurait fait perdre deux fois plus de temps, mais là, je suis resté dans le top 10. Le rythme de la voiture était absolument fantastique, et j'ai pu faire de bons tours pour rattraper le temps perdu.

Puis, lorsque nous nous sommes rendu compte de l'erreur que représentait le premier arrêt, je me suis mis à attaquer encore plus, comprenant que je devrais rentrer au stand à nouveau.

À ce moment-là, nous avons eu un bref problème. À cause des soucis de radio, j'avais du mal à entendre ce que disait l'équipe et j'ai cru qu'ils me disaient qu'il ne faudrait finalement pas rentrer à nouveau. Le temps que la situation soit clarifiée, j'ai passé quelques tours entre attaque et gestion.

J'ai chaussé les tendres pour le dernier relais, et j'a repris la piste aux alentours de la cinquième place. Avec ces pneus, le rythme était très bon et nous étions dominateurs. J'ai facilement dépassé tout le monde, j'ai pris la tête, j'ai creusé l'écart et j'ai conservé de la vie dans mes pneumatiques au cas où il y aurait une voiture de sécurité ou d'autres circonstances imprévues.

C'était un superbe résultat, surtout vu l'erreur commise au début. À ce stade, nous pensions que la course était perdue et qu'il allait falloir travailler dur, ne serait-ce que pour rester dans le top 8 dans le but d'être bien placés sur la grille de la Course Sprint. Mais sur un circuit où il est facile de dépasser et où l'usure des pneus est élevée, deux arrêts se sont avérés plus rapides qu'un.

Pas loin d'une double victoire

J'ai pris un nouveau bon départ lors de la deuxième course et j'ai gagné deux places. Franchement, j'aurais pu tenter de faire encore mieux, mais j'ai décidé de ne pas prendre le risque car sur ce circuit, d'autres opportunités se présenteraient.

J'ai dépassé une autre voiture au virage 6 dans le premier tour, puis j'ai essayé de rester au contact du groupe de tête en gérant mes pneus. Ils se battaient et je savais qu'ainsi, ils allaient dégrader les leurs.

Reste qu'à un certain moment, j'ai dû me mettre à dépasser parce que je perdais du temps. Les restarts de la VSC nous ont un peu aidés dans cette optique, me permettant de me rapprocher des voitures que j'attaquais.

C'est alors qu'un accident a eu lieu devant moi, et Antonio Giovinazzi s'est retrouvé hors course. Seul Oliver Rowland me devançait. Il s'est bien défendu, mais n'a pas été difficile à dépasser, et j'ai pris la deuxième place.

Il aurait été difficile de faire mieux que ça. Les batailles du premier tour ont fait des dégâts sur mes pneus et je n'ai pas pu rattraper Alex Lynn. Je réduisais quelque peu l'écart, mais la différence n'était pas suffisante. Je ne m'y serais pas attendu de toute façon, vu qu'il a passé toute la course dans l'air propre, tandis que j'en ai passé la majeure partie à suivre d'autres voitures.

Nous n'avons donc pas pu signer l'exploit d'une double victoire, mais je ne pense pas qu'il faille en être déçu, car nous avons marqué des points très importants. Même si, avec des circonstances différentes, nous aurions pu avoir une vraie opportunité d'y parvenir.

Pas de nouvelle approche

J'ai vraiment du mal à croire avec quelle rapidité nous avons rattrapé notre retard au championnat. Mais nous n'allons pas changer d'approche pour autant, ni essayer de défendre ou quoi que ce soit de ce genre.

L'objectif reste de marquer autant de points que possible à chaque fois, de tirer le meilleur de chaque fois qu'on est en piste. Nous allons prendre les séances une par une, essayer d'être aussi performants que possible sans se concentrer sur la lutte pour le titre. Il est trop tôt pour ça.

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