Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Actualités

Drapeau rouge : les commissaires admettent leur erreur

Les commissaires du Grand Prix de Monaco ont reconnu ne pas avoir respecté la procédure réglementaire lors de l'interruption de la Course Principale de Formule 2.

Les commissaires bougent les voitures de Mick Schumacher, Prema Racing, Louis Deletraz, Carlin, Anthoine Hubert, Arden après le drapeau rouge

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

La première épreuve monégasque du week-end a été interrompue au 19e tour lorsque Mick Schumacher a attaqué Tatiana Calderón pour la neuvième place, avec un accrochage qui a bloqué la piste à La Rascasse. Les commissaires ont logiquement agité le drapeau rouge et les monoplaces ont rallié les stands, les huit leaders ayant pu parcourir un tour de plus en raison de l'obstruction de la piste devant leurs rivaux. Cependant, contrairement à ce que permet le règlement, ces derniers n'ont pas pu rattraper leur tour de retard.

Lire aussi :

L'article 42.3 de la réglementation sportive indique : "Deux minutes avant la reprise, toutes les voitures entre le Safety Car et le leader, ainsi que toutes les voitures à un tour au moment de la suspension de la course, seront autorisées à quitter les stands, à parcourir un tour supplémentaire sans se dépasser, et à rejoindre derrière le Safety Car la queue de voitures ayant quitté la pitlane quand la course a redémarré."

Les commissaires poussent les voitures pendant le drapeau rouge

Par conséquent, quand la course a repris ses droits, il y avait un tour d'écart entre le premier peloton (composé de De Vries, Ghiotto, Sette Câmara, Matsushita, Markelov, Boccolacci, Zhou et Correa) et le second (mené par Delétraz, Gelael et Hubert).

"L'exécution du processus n'a pas permis à ces voitures qui étaient devant le leader dans la pitlane, ni aux voitures à un tour, de faire un tour de circuit et d'être à l'arrière du peloton pour le restart", a reconnu la direction de course. "Bien que cette procédure ait négativement impacté le reste de la course en mettant bien plus de voitures à un tour qu'il ne devait y en avoir, les commissaires ne trouvent aucune manière équitable de résoudre cette erreur. Par conséquent, ils maintiennent les résultats de la première course tels quels."

Pourquoi ça n'a pas changé grand-chose

Ce sont principalement les pilotes qui avaient déjà changé de gommes qui se sont retrouvés à un tour du leader, ceux qui n'avaient pas encore fait leur arrêt ayant pris l'avantage. Tous ont pu chausser un nouveau train de pneus pendant l'interruption, toutefois sans que cela ne compte comme un arrêt obligatoire.

Qu'auraient pu faire Louis Delétraz et ses poursuivants s'ils étaient restés dans le tour du leader comme c'était prévu ? En réalité, le classement final aurait été très similaire. Car Delétraz, coincé derrière le très lent Juan Manuel Correa sans jamais trouver l'ouverture jusqu'à l'accident du pilote Sauber, a tout simplement perdu 44 secondes sur le leader Nyck de Vries lors des 13 tours suivants. Le pilote ART serait ainsi ressorti de son arrêt plus de 30 secondes devant la Carlin, et c'est le cas des autres leaders également.

Juan Manuel Correa, Sauber Junior Team by Charouz, devant Louis Deletraz, Carlin

Louis Delétraz coincé derrière Juan Manuel Correa

Ce sont surtout Guan Yu Zhou et Artem Markelov qui ont tiré leur épingle du jeu grâce à cette bévue des commissaires. Luca Ghiotto ayant été disqualifié pour un infraction technique, Zhou et Markelov se sont classés cinquième et sixième, mais n'auraient dû être que 12e et 13e. Delétraz aurait dû prendre la cinquième place devant Anthoine Hubert, Ralph Boschung et Nikita Mazepin.

Il n'empêche que les résultats sont désormais entérinés, faute de "manière équitable de résoudre cette erreur", laquelle ne fait pas que des heureux. Le vainqueur Nyck de Vries, par exemple, a chaussé un train de pneus supplémentaire en croyant devoir résister à la pression des pilotes à un tour. "Si nous n'avions pas creusé l'écart après le drapeau rouge, nous aurions été derrière ceux qui s'étaient arrêtés auparavant", souligne le Néerlandais. "Nous avons donc été forcés d'attaquer à outrance après le drapeau rouge pour creuser un écart de 25 secondes sur les pilotes à la stratégie alternative."

De Vries n'est certainement pas le seul pilote à avoir adapté son utilisation de l'allocation pneumatique, ce qui pourrait jouer un rôle crucial lors de la Course Sprint ce samedi : certains devront en prendre le départ avec des gommes usées.

Propos recueillis par Jack Benyon

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent De Vries vainqueur, l'accrochage de Schumacher crée l'incertitude
Article suivant Schumacher sur son accrochage : "C'était maintenant ou jamais"

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse