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Interview

Evans n'a jamais payé "le moindre dollar" pour courir en GP2

Mitch Evans nous révèle qu'il n'a jamais versé le moindre dollar à ses équipes de GP2, bien qu'il dispute actuellement sa quatrième campagne dans un championnat où le coût d'une saison est estimé aux alentours de 1,6 million d'euros.

Mitch Evans, Campos Racing

Mitch Evans, Campos Racing

GP2 Series Media Service

Mitch Evans, Pertamina Campos Racing
Mitch Evans, Pertamina Campos Racing
Mitch Evans, Pertamina Campos Racing
Mitch Evans, Pertamina Campos Racing
Mitch Evans, Campos Racing
Mitch Evans, Pertamina Campos Racing
Mitch Evans, Pertamina Campos Racing
Le vainqueur Antonio Giovinazzi, PREMA Racing, est félicité par Mitch Evans, Pertamina Campos Racing & Sean Gelael, Pertamina Campos Racing
Mitch Evans, Pertamina Campos Racing
Le vainqueur Mitch Evans, Pertamina Campos Racing
Mitch Evans, Pertamina Campos Racing
Mitch Evans, Campos Racing
Mitch Evans, Pertamina Campos Racing
Le vainqueur Mitch Evans, Pertamina Campos Racing, et le deuxième Sean Gelael, Pertamina Campos Racing
Mitch Evans, Pertamina Campos Racing
Mitch Evans, Pertamina Campos Racing
Mitch Evans, Pertamina Campos Racing

Champion GP3 en 2012, Evans a rejoint le GP2 Series en 2013 au sein de l'écurie Arden International. Il s'est ensuite classé quatrième du championnat en 2014, puis cinquième l'année suivante, et a notamment été le deuxième pilote à marquer le plus de points lors de la seconde moitié de saison 2015, derrière Stoffel Vandoorne.

Le Néo-Zélandais connaît toutefois un début de saison difficile cette année avec un seul podium en 12 courses. Ces problèmes, le Néo-Zélandais les attribue notamment à son manque de budget, qui le contraint à courir pour des écuries qui ne sont pas forcément capables de jouer le titre.

"J'ai zéro budget. Depuis ma première année en GP2, je n'ai pas payé le moindre dollar", révèle Evans pour Motorsport.com. "Je n'ai simplement pas le soutien financier. Ma famille n'est pas riche. J'ai des sponsors personnels géniaux qui me permettent de vivre en Europe, mais je suis très loin de pouvoir ne serait-ce qu'envisager de construire un budget."

"J'ai vraiment de la chance d'avoir fait de bonnes saisons en GP2 sans fournir de budget. Nous savons tous que c'est coûteux, mais du coup, je ne peux pas me permettre de choisir où aller."

"Sauf mon respect pour les équipes pour lesquelles j'ai couru, je suis limité dans mon choix parce que je n'ai pas de budget. C'est ma vie, et c'est la vie pour quelqu'un qui vient de mon pays, nous n'avons simplement pas le budget."

Un manque de constance

La saison 2016 d'Evans est très loin de se passer comme il l'espérait. En-dehors d'une victoire chanceuse au Red Bull Ring, le pilote Campos n'est jamais monté sur le podium, accumulant néanmoins un certain nombre de quatrièmes et de cinquièmes places.

C'est notamment en qualifications qu'Evans pèche. En-dehors d'une belle performance à Monaco, où les deux groupes rendent la comparaison difficile, le Néo-Zélandais s'est qualifié 13e en moyenne, accusant un retard moyen de 1"276 sur le meilleur temps !

Certes, Evans n'a jamais signé la moindre pole position en GP2, son point fort étant la course, mais ce niveau de performance est très inhabituel de sa part.

"C'est intéressant, cette saison ne se passe pas comme nous l'avions prévu", poursuit-il. "Nous avons obtenu des résultats corrects, mais la régularité est vraiment mauvaise. Malheureusement, des choses qui fonctionnaient pour l'équipe l'an dernier ne fonctionnent simplement pas cette année. Ça se voit sur les données, mais nous ne comprenons pas pourquoi précisément." En effet, Rio Haryanto avait signé de très bons résultats avec Campos pour obtenir la quatrième place du championnat 2015.

"J'aime vraiment travailler avec l'équipe, franchement. Ce sont des gens très sympathiques et ils travaillent très dur."

"Ça se passe ainsi, parfois, le sport automobile est ainsi. D'une année sur l'autre, les choses changent, que ce soient des pneus différents ou des pistes à la surface différente. À l'heure actuelle, ça ne tourne pas à notre avantage, mais nous restons dans la lutte au championnat, donc tout n'est pas terminé. Nous devrions trouver des réponses prochainement pour pouvoir être un peu plus réguliers."

Malgré ces résultats décevants, le classement général est si serré qu'Evans n'est qu'à 36 points du leader du championnat. S'il redresse la barre, tout est donc possible, avec 192 unités à marquer.

Une cinquième saison en GP2 ?

Manquant de budget, Evans ne dispose que de peu d'options pour l'avenir. Des tests chez Porsche n'ont pas abouti à un volant en LMP1, d'autant que le constructeur allemand n'a engagé que deux voitures au Mans cette année. Le Champion GP3 2012 pourrait donc disputer une cinquième saison en GP2 l'an prochain.

"En ce moment, c'est vraiment dur de devenir pilote professionnel. Donc je n'écarterais pas cette éventualité, il faut que j'analyse mes options", commente-t-il.

"Je n'ai jamais prévu de venir pour quatre ans, ou même trois ans. Mon plan était sur deux ans, mais ça n'a pas marché si bien pour moi en GP2. Il n'y a simplement pas eu de déclic en termes de régularité sur une saison, pour un certain nombre de raisons. Je ne rejette pas la faute sur quiconque, ni sur moi, ça n'a simplement pas marché."

"J'espère que de bons résultats cette année mèneront à de bonnes choses, mais en ce moment, ça devient assez difficile."

Propos recueillis par Dávid Grúz

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