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Pour la F2, l'expérience n'est pas nécessaire pour gagner

La Formule 2 a à cœur de tordre le cou à des préjugés qui ont la vie dure depuis l'ère GP2.

Podium : le vainqueur George Russell, ART Grand Prix

Podium : le vainqueur George Russell, ART Grand Prix

FIA Formula 2

Davide Valsecchi, Fabio Leimer, Jolyon Palmer… De 2012 à 2014, les Champions GP2 disputaient tous leur quatrième ou cinquième campagne dans la discipline lorsqu'ils ont été couronnés ; ceux qui leur ont succédé, Stoffel Vandoorne et Pierre Gasly, étaient également redoublants.

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L'expérience paraissait alors primordiale pour avoir du succès dans ce championnat où la gestion des pneus Pirelli pouvait s'avérer délicate, mais lorsque le GP2 est devenu la Formule 2 – simple changement de nom – en 2017, Charles Leclerc puis George Russell ont impressionné en étant couronnés dès leur première saison, alors même que chacun d'entre eux venait d'être titré en GP3 en tant que rookie. D'après Bruno Michel, PDG de la Formule 2 et de la FIA F3, cela prouve que l'approche de ces compétitions était la bonne pour avoir les meilleurs pilotes.

"Nous avons été grandement aidés par le fait que depuis deux ou trois ans, nous avons des pilotes fantastiques qui rejoignent la F1 depuis le GP2 ou la F2", analyse Michel dans une interview pour la série #ThinkingForward de Motorsport.com. "J'ai connu des années en GP2 où les gens me disaient que c'était difficile parce qu'il fallait être expérimenté pour gagner le championnat. Et j'ai toujours répondu la même chose : quand on a le bon pilote, on a le bon résultat."

"Et si l'on regarde les pilotes qui ont gagné en tant que rookies en F2 ou en GP2, ils ont tous été incroyablement compétitifs en F1 par la suite. Je dirais donc que nous avons eu de la chance d'avoir Charles Leclerc, George Russell et l'an dernier trois pilotes qui ont atteint la F1."

Bruno Michel

Bruno Michel

Photo de : FIA F3

"Nous ne sommes pas les seuls à en être responsables, disons-le ainsi. Il nous faut leur donner un produit qui leur permet, primo, de montrer à quel point ils sont forts, avec une voiture qui est très performante à un coût minime. Et secundo, il faut de belles courses. Mais en même temps, je ne pense pas que ce soit le format qui a permis à ces pilotes d'arriver en F1. Ce sont les pilotes eux-mêmes."

Lors des cinq dernières années, le paysage des formules de promotion a grandement évolué à l'avantage de la FIA F2 et de la FIA F3, qui prospèrent avec l'appui de la fédération internationale. Dans le même temps, la Formule Renault 3.5 (rebaptisée Formule V8 3.5) et la F3 Europe se sont éteintes, tout comme auparavant le championnat de Formule 2 organisé par MotorSport Vision, pour ne citer que les compétitions majeures. "Ces 15 dernières années, de très nombreux championnats ont tenté d'intégrer ce business", souligne Michel. "Et finalement, beaucoup d'entre eux sont arrivés et ont disparu."

"À mon avis, ce n'est pas que nous sommes meilleurs que les autres. C'est que nous avions une manière spécifique de faire attention à certaines choses : nous savions ce qui se passait pour les équipes et nous avons travaillé assez étroitement avec elles pour savoir quels étaient les problèmes. Quand nous avons eu cette crise [financière mondiale] en 2008, nous savions ce qu'il nous fallait faire pour aider les équipes à la traverser. D'autres catégories n'ont pas pu le faire, ou ne l'ont pas fait."

"La cerise sur le gâteau a été de devenir la catégorie junior officielle de la FIA, quand le GP2 est devenu la F2, puis quand le GP3 et la FIA F3 Europe sont devenus la nouvelle FIA Formule 3. La pyramide fonctionne actuellement de manière assez claire, je dirais."

"De plus, la FIA fait les choses de manière que pour avoir les points de Super Licence, pour pouvoir arriver en F1, les pilotes doivent passer par cette pyramide. L'idée est de former les pilotes pour la F1. Nous devons faire en sorte que les meilleurs pilotes aillent vraiment en F1, qu'ils aient des problèmes de budget ou non, c'est quelque chose de très important. Et nous devons assurer qu'ils soient prêts pour la F1 quand ils y arrivent. Je pense que nous avons prouvé ces deux dernières années que c'était le cas."

Propos recueillis par James Allen et Jonathan Noble  

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