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La FIA envisage un système de Super Licence de la F4 à la F2

Faut-il étendre le système de Super Licence présent en Formule 1 aux catégories de jeunes pilotes ? C'est une idée qui plaît à Jean Todt.

Louis Deletraz, Carlin, and Callum Ilott, Sauber Junior Team by Charouz, lead at the start of the race

Louis Deletraz, Carlin, and Callum Ilott, Sauber Junior Team by Charouz, lead at the start of the race

Joe Portlock / Motorsport Images

Depuis 2016, l'accès de nouveaux pilotes à la Formule 1 est régulé par un barème qui leur impose d'avoir des résultats probants dans d'autres championnats avant de rejoindre l'élite, assurant que les rookies aient un certain niveau et ne puissent plus simplement acheter un baquet. Pour obtenir leur Super Licence, les concurrents doivent avoir effectué au moins deux saisons en formules de promotion et avoir marqué 40 points ou plus sur les trois dernières années selon ce barème. Finir dans le top 3 en Formule 2 ou remporter le titre d'IndyCar suffit, par exemple, à obtenir ces 40 unités. Auparavant, il suffisait de parcourir 300 km au volant d'une F1 pour s'octroyer le précieux sésame.

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Ce sujet soulève le débat dans le paddock suite aux frasques de Mahaveer Raghunathan, pilote nettement plus lent que ses pairs, qui a surtout réalisé l'exploit d'accumuler 24 points de pénalité sur sa licence pour diverses infractions lors de la saison 2019 de Formule 2. Cela lui a valu d'être suspendu au Red Bull Ring lorsqu'il a atteint 12 unités, et s'il a échappé à une deuxième suspension, c'est uniquement car c'est lors du dernier meeting qu'il a franchi ce cap, et les comptes sont remis à zéro en fin d'année selon la réglementation. Faut-il durcir les conditions d'accès à de tels championnats ?

"Je crois bel et bien que ce que nous avons fait avec la Super Licence pour les pilotes [de F1], c'est quelque chose que nous devons appliquer pour les catégories inférieures, à commencer par la Formule 4, la Formule 3, la Formule 2", estime Jean Todt, président de la FIA. "C'est un sujet qu'il faut traiter ; ce sont des voitures très compétitives, très rapides, avec beaucoup de batailles roues contre roues."

Dans un contexte économique délicat, cette idée ne fait pas que des heureux, car les écuries ont parfois besoin de pilotes à fort budget – tels que Raghunathan – pour pouvoir joindre les deux bouts.

À noter que la FIA a mis à jour les points de Super Licence accordés pour la Formule 1. La FIA F3 a été légèrement revalorisée, conservant 30, 25 et 20 unités pour le top 3 mais disposant de points supplémentaires pour les concurrents suivants : la quatrième place vaut désormais 15 unités au lieu de 10. Comme prévu, W Series et l'Euroformula Open font leur entrée sur ce tableau avec un barème de 15-12-10-7-5-3-2-1, identique à celui de la Formule Renault Eurocup. Enfin, le championnat néo-zélandais de Toyota Racing Series, très prisé des jeunes pilotes en hiver, vaut désormais 10-7-5-3-2-1 au lieu de 7-5-3-2-1.

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