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GP2 - Berthon en quête de budget

Interrogé à Spa-Francorchamps par Toile F1, Nathanaël Berthon a confié son inquiétude sur la suite de la saison 2013 de GP2, où le Français pourrait ne plus pouvoir courir avec Trident

Interrogé à Spa-Francorchamps par Toile F1, Nathanaël Berthon a confié son inquiétude sur la suite de la saison 2013 de GP2, où le Français pourrait ne plus pouvoir courir avec Trident. Ce dernier espère notamment que sa victoire convainque de son potentiel.

Certains se demandent peut-être, en effet, ce qui l'a conduit vers ce Graal après un début de saison aussi difficile. Du travail, et la présence d'un nouvel ingénieur dès Silverstone ont donné un coup de boost à l'Auvergnat.

J’ai changé d’ingénieur à Silverstone, où on avait déjà constaté une petite amélioration en qualifications”, rappelle-t-il. “C’était beaucoup mieux que les séances précédentes, mais par la suite on a manqué de chance en course. En Allemagne, c’était l’inverse : on est allé dans la mauvaise direction en qualifications, mais en course on était ultra-rapides.

Le travail a finalement payé en Hongrie”, se réjouit-il. “La voiture était excellente en course, même si en qualifications on continuait à tâtonner encore un peu, on était vraiment très bons. Ici, à Spa-Francorchamps, je pense qu’on est plutôt bien partis, on part sur une bonne base.

Le problème, c’est le manque de budget, ça risque de s’arrêter à la course et je risque de manquer les trois dernières courses”, déplore-t-il.

Les amateurs de GP2 se souviennent sûrement du destin de Tom Dillmann en 2012. Vainqueur au Bahreïn, le Français avait dû jeter l'éponge chez Rapax après Hockenheim. Aujourd'hui, Stefano Coletti est leader du championnat en concourant dans cette équipe. Berthon et Dillmann sont conscients de cette similitude et de leur impact dans l'amélioration des monoplaces.

Cette année, la voiture, Coletti la pilote. Certes, les pneumatiques ont changé et ils ont dû retravailler sur cette base. En revanche, c’est plus ou moins lui qui l’a développée pour signer de bons résultats. Je comprends très bien la situation qu’il a vécue l’année dernière, c’est la mienne aujourd’hui”, confesse-t-il.

Nathanaël Berthon est revenu sur sa carrière et tire un bilan plutôt positif des victoires décrochées dans plusieurs catégories de renom en formules de promotions. Il déplore cependant un mauvais choix de carrière, notamment dû à son ancien ingénieur Peter Collins.

Ma première saison complète, c’était en 2009 en 2.0”, précise-t-il. “Je suis légèrement moins expérimenté que les autres, mais je suis monté rapidement dans des catégories compétitives. Pour l’instant, j’ai gagné des courses dans la majorité des catégories. C’est aussi pour cela que j’espère que quelqu’un va me repêcher dans cette situation difficile et m’emmener au top.

En ce qui concerne ma participation aux Toyota Racing Series, c’est différent”, tempère-t-il. “J’avais à l’époque un manager, Peter Collins, qui m’a induit en erreur. J’ai perdu deux ans de ma carrière à cause de cela, c’était une bêtise de faire cela à ce moment-là. Mais le championnat en lui-même est resté enrichissant, bien qu’il soit plus conçu pour les jeunes pilotes”, concède-t-il, rappelant que le roulage y est soutenu au cœur de l'hiver en hémisphère nord.

Si le Français dispose d'un bagage avec un diplôme bac + 5 qu'il s'apprête à décrocher cette année, quitter le sport automobile aurait un goût très amer pour le pilote.

Oui, je fais l’ESC à Clermont-Ferrand. Très peu de pilotes, voire aucun, ont un diplôme bac + 5. C’est pas mal, mais ce n’est pas du tout ce que je veux faire”, avoue-t-il. “C’était une manière de garder les pieds sur terre et avoir une tête « bien pleine » même si je suis les enseignements à distance et ne suis présent que pour les examens. Ça permet d’apprendre autre chose et de voir qu’il n’y a pas que le sport auto.

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