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GP2 - Jolyon Palmer, champion avec trois courses d'avance

C'est une nouvelle performance remarquable de Jolyon Palmer qui lui a permis d'obtenir le titre GP2 dès la course longue du meeting de Sotchi, à trois épreuves du terme du championnat

C'est une nouvelle performance remarquable de Jolyon Palmer qui lui a permis d'obtenir le titre GP2 dès la course longue du meeting de Sotchi, à trois épreuves du terme du championnat.

La tâche ne s'annonçait pas facile pour Palmer, qui s'élançait de la quatrième place de la grille de départ. Le pilote DAMS a pris un envol correct et s'est maintenu dans les positions de tête, jusqu'au moment où la Racing Engineering de Stefano Coletti a décidé de tomber en panne, provoquant la sortie de la voiture de sécurité quelques tours après l'ouverture de la fenêtre des changements de pneumatiques.

La plupart des pilotes se sont engouffrés dans la ligne des stands ; Palmer et DAMS ont particulièrement bien géré l'exercice puisque le Britannique s'est retrouvé dans une position envieuse : premier des pilotes ayant changé de pneumatiques. Cette place serait pourtant revenue à Stoffel Vandoorne sans une incompréhension entre le pilote belge et le muret ART.

Par la suite, Palmer n'a eu qu'à gérer la course, même s'il a subi une pression importante de la part de Mitch Evans, et s'est imposé. Le weekend catastrophique de Felipe Nasr, auteur de qualifications ratées et victime d'une pénalité pour avoir gagné des places hors-piste, a permis à Palmer de creuser un écart de 66 points au championnat : suffisant pour être déjà couronné.

Une carrière en dents de scie

Avant 2014, que Palmer soit un futur champion GP2 n'était pas une évidence. Ses débuts en monoplace, en Formula Palmer Audi (une discipline gérée par son père, Jonathan Palmer, ancien pilote de Formule 1), avaient été corrects : il s'était classé dixième en 2007 et troisième en 2008, face à une faible concurrence toutefois - parmi ses adversaires d'alors, seul Alex Brundle fait actuellement carrière dans le sport automobile.

Palmer a ensuite concouru dans une discipline plus relevée, la Formule 2, qui faisait son grand retour en 2009 (également gérée par Jonathan Palmer). La première saison fut plus que difficile : le Britannique ne marqua de points que lors d'une manche, à Imola. Redoubler lui fut profitable puisqu'il fut le seul concurrent de Dean Stoneman pour le titre en 2010. Il s'imposa à quatre reprises et monta sur le podium lors de plus de la moitié des courses.

C'est en 2011 que Palmer a fait le grand saut dans l'antichambre de la Formule 1 qu'est le GP2. L'apprentissage, chez Arden International, a été difficile : il n'a pas inscrit le moindre point de l'année et a été globalement moins performant que son coéquipier Josef Král. Palmer est passé chez iSport pour la saison 2012 et ses progrès ont été notables. Bien que dominé par Marcus Ericsson d'un point de vue comptable (il faut dire que Palmer a abandonné huit fois contre trois pour le Suédois, principalement à cause de problèmes électriques récurrents), le Britannique a signé quelques belles performances dont une victoire de prestige à Monaco. Passé chez Carlin en 2013, Palmer a encore été dans l'ombre par rapport à son coéquipier, cette fois Felipe Nasr. Tandis que le Brésilien jouait le titre, le natif de Horsham a signé deux belles victoires en course longue mais n'a pas fait mieux que septième au championnat, victime de son irrégularité.

2014, année de la maturité

Palmer a abordé la saison 2014 au sein d'une formation régulièrement reconnue comme la meilleure, l'écurie DAMS. Les hommes de Jean-Paul Driot ont mené Romain Grosjean et Davide Valsecchi au titre en 2011 et en 2012 ; aussi était-il attendu de Palmer qu'il se montre à la hauteur de cette opportunité, même si le doute subsistait.

Cette opportunité, il l'a saisie, c'est le moins que l'on puisse dire. Il n'y a que deux pilotes qui n'ont jamais abandonné cette saison ; non seulement Palmer est l'un d'eux, mais il a fini les dix-neuf courses disputées jusqu'à présent dans les points ! Ses performances en qualifications, quant à elles, ont été pour le moins remarquables. Si l'on excepte la manche de Monza, où une infraction technique l'a relégué en fond de grille, Palmer s'est qualifié sur les deux premières lignes huit fois sur neuf, nouvelle preuve de sa régularité. La seule fois qu'il n'y est pas parvenu, il était sixième.

Parlons-en, d'ailleurs, de la manche de Monza. DAMS n'ayant pas été en mesure de fournir l'échantillon d'essence nécessaire à l'issue de qualifications où Palmer s'était classé quatrième, le Britannique avait été disqualifié et avait dû prendre le départ de la première course vingt-sixième ; c'est un handicap énorme dans une discipline où il n'y a qu'une séance qualificative pour le weekend. Pourtant, c'est là que Palmer a montré toute sa classe, parvenant à remonter à la huitième place le samedi et profitant de la grille inversée pour s'imposer le lendemain.

Les statistiques de Palmer sont impressionnantes : dix-neuf courses, dix-neuf fois dans les points, quatorze top 5, onze podiums, quatre victoires. Avec 256 points, il est déjà détenteur du record du nombre de points en une saison, bien que la comparaison soit un peu biaisée par le changement de barème intervenu en 2012 - avec le barème actuel, Nico Rosberg en aurait marqué 288 en 2005.

Cela reste néanmoins une saison impressionnante de la part de Palmer. Le fait que ce soit sa quatrième campagne en GP2 relativise néanmoins ses performances, et à l'heure actuelle, ses perspectives d'avenir sont réduites dans la catégorie reine du sport automobile qu'est la Formule 1.

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